L'occasion est belle, il nous la faut chérir |
CORNEILLE
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Hor. II, 3 |
chérir |
Les bontés de mon Dieu sont bien plus à chérir |
CORNEILLE
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ib. IV, 3 |
dieu |
Qu'il me faut craindre en maître, ou me chérir en père |
CORNEILLE
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Héracl. I, 2 |
en [1] |
L'occasion est belle, il nous la faut chérir |
CORNEILLE
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Hor. II, 3 |
occasion |
Puis ma chanson favorite Aux guerriers qu'on déshérite Ferait chérir le hameau |
BÉRANGER
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Pet. oiseau. |
déshériter |
Monsieur, je viens saluer, reconnaître, chérir et révérer en vous un second père |
MOLIÈRE
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Mal. imag. II, 6 |
saluer |
Toujours de vos bontés je vais m'entretenir, Chérir de vos vertus le tendre souvenir |
VOLTAIRE
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Zaïre, II, 2 |
tendre [1] |
Votre rigueur les condamne à chérir Ceux que vous animez à les faire périr |
CORNEILLE
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Cinna, IV, 3 |
animer |
Prince, je monte au trône ; et vous m'abandonnez ! Fuir d'en être témoin, est-ce chérir ma gloire ? |
CORNEILLE Th.
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Antioch. I, 3 |
fuir |
Pardonnez-moi, grands dieux, si je me suis trompée, Quand j'ai pensé chérir un neveu de Pompée |
CORNEILLE
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Cinna, III, 4 |
penser [1] |
Puis-je ne point chérir l'heureuse occasion D'aller du sang troyen sceller notre union ? |
RACINE
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Iph. III, 3 |
sceller |
Comme si, condamnée à ne plus rien chérir, La vieillesse devait ne songer qu'à mourir, Et d'assez de laideur n'est pas accompagnée, Sans se tenir encor malpropre et rechignée |
MOLIÈRE
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Éc. des maris, I, 1 |
rechigné, ée |
On pourrait aussi cédiller le c dans chuchoter, charité, chérir, chicorée, etc. dans les autres mots où ch a le même son |
DE WAILLY
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Principes généraux et particuliers de la langue franç. 10e éd. Barbou, 1786 |
cédiller |
Nous devons bien chérir cette vertu parfaite Qui de nos ravisseurs nous donne la défaite |
CORNEILLE
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Médée, IV, 3 |
donner |
L'occasion est belle, il nous la faut chérir ; Nous serons les miroirs d'une vertu bien rare |
CORNEILLE
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Hor. II, 3 |
miroir |
J'enseigne [moi Dieu] à me chérir d'une ardeur sans égale, J'enseigne à ramasser en moi tout son désir |
CORNEILLE
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Imit. II, 43 |
ramasser [1] |
Adieu, charmant pays de France, Que je dois tant chérir ! Berceau de mon heureuse enfance, Adieu ! te quitter c'est mourir |
BÉRANGER
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M. Stuart. |
berceau |
Les philosophes doivent vous chérir, et les intolérants mêmes doivent vous estimer |
VOLTAIRE
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Lett. Thiroux, mars 1763 |
intolérant, ante |
Dès nos premières entrevues, nous voir, nous goûter, nous chérir, désirer de nous voir encore, en fut l'effet simultané |
MARMONTEL
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Mém. X |
goûter [1] |
Mais je sais bien aussi que, s'il dépend de vous De me faire chérir un souvenir si doux, Vous n'empêcherez pas que ma gloire offensée N'en punisse aussitôt la coupable pensée ; Que ma main dans mon coeur ne vous aille chercher Pour y laver ma honte et vous en arracher |
RACINE
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Mithr. II, 6 |
chercher |
On a remarqué ces cruels instincts chez des hommes de caractères très différents, et l'histoire les a qualifiés d'instincts pervers : il serait plus juste de les qualifier d'instincts pervertis soit par une maladie du cerveau contractée dans le milieu où ces hommes sont nés, soit par l'impunité, mortelle à la raison, que certaines situations leur ont assurée dès leurs premiers pas dans la vie : on a vu de jeunes rois égorger des biches qu'ils semblaient chérir, pour le seul plaisir de voir palpiter leurs entrailles |
GEORGES SAND
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Elle et Lui, ch. XI |
instinct |