Ô puissant Orosmade, vous vous servez de moi pour consoler cet homme ; de qui vous servirez-vous pour me consoler ? |
VOLTAIRE
|
Zadig, 17 |
servir |
Il les a envoyés se consoler ailleurs |
SÉVIGNÉ
|
153 |
ailleurs |
Je ne viens pas ici consoler tes douleurs |
CORNEILLE
|
Cid, IV, 2 |
consoler |
Viens dans mon cabinet consoler mes ennuis |
CORNEILLE
|
Cid, II, 5 |
cabinet |
Vous connaissez Brutus et l'osez consoler ! |
VOLTAIRE
|
Brutus, V, 8 Consolez-le du sort, des hommes et de lui, DELILLE, Imag. VI. |
consoler |
Pour consoler mon mal et flatter mes ennuis |
RÉGNIER
|
Plainte. |
consoler |
Consoler les larmes et récompenser les prières |
MASSILLON
|
Car. Laz. |
consoler |
Pour consoler l'espoir du laboureur avide |
RACINE L.
|
Relig. ch. I |
consoler |
Quiconque se plaint cherche a se consoler |
CORNEILLE
|
Pomp. V, 1 |
consoler |
Calypso ne pouvait se consoler du départ d'Ulysse |
FÉNELON
|
Tél. I |
consoler |
Et qui peut mieux que vous consoler sa disgrâce ? |
RACINE
|
Bérén. III, 2 |
disgrâce |
Se consoler du grand et de l'excellent par le médiocre |
LA BRUYÈRE
|
IX. |
excellent, ente |
Et quiconque se plaint cherche à se consoler |
CORNEILLE
|
Pomp. V, 1 |
plaindre |
Il était abattu par une douleur que rien ne pouvait consoler |
FÉNELON
|
Tél. XVI |
consoler |
Il ne se peut consoler de ne plus ouïr une personne qui raisonne si parfaitement |
VOITURE
|
Lett. 8 |
consoler |
Il y a de certaines douleurs dont on ne doit point se consoler |
SÉVIGNÉ
|
219 |
consoler |
J'ai goûté la vengeance de consoler le roi de Prusse, et cela me suffit |
VOLTAIRE
|
Lett. d'Argental, 10 déc. 1757 |
goûter [1] |
Et ce nouvel amour qui t'ôte la pitié Te pourra consoler de mon inimitié |
MAIRET
|
Mort d'Asdrub. IV, 4 |
ôter |
Vous-même, Venir me consoler de ce malheur suprême ! |
CORNEILLE
|
Oedipe, v, 3 |
suprême |
Les observances deviennent pénibles ; la prière, loin de consoler, gêne et captive |
MASSILLON
|
Panég. Prof. relig. sermon 2 |
captiver |
Si vous n'en pouvez mieux consoler une mère, Qu'en la traitant d'égale avec une étrangère |
CORNEILLE
|
Rodog. V, 4 |
consoler |
Quel tourment de se taire en voyant ce qu'on aime.... Lorsque par un regard on peut le consoler.... |
RACINE
|
Brit. III, 7 |
consoler |
Qui que ce soit des deux, il doit se consoler De la mort d'un tyran qui voulait l'immoler |
CORNEILLE
|
Héracl. V, 8 |
consoler |
Crois que dorénavant Chimène a beau parler ; Je ne l'écoute plus que pour la consoler |
CORNEILLE
|
Cid, IV, 3 |
dorénavant |
Ce style [des flatteurs] sert au prince à se consoler du grand et de l'excellent par le médiocre |
LA BRUYÈRE
|
IX. |
grand, ande |
Il m'avoua, pour me consoler, qu'il jouissait de quatre cent mille livres de rente |
VOLTAIRE
|
l'Homme aux quarante écus, désastre |
jouir |
Est-ce que tu ne saurais[Bayard] te consoler d'avoir été vaincu ? ce n'est pas ta faute ; les armes sont journalières |
FÉNELON
|
t. XIX, p. 376 |
journalier, ière |
La mort est affreuse quand on est dénué de tout ce qui peut nous consoler en cet état |
SÉVIGNÉ
|
27 déc. 1684 |
mort [3] |
Rien n'est plus propre à me consoler des misères de cette vie, que de songer continuellement que tout est zéro |
VOLTAIRE
|
Lett. Messance, 1777 |
zéro |
Ô Dieu, vous plaît-il de m'abaisser ou de m'élever, de m'affliger ou de me consoler, de traverser mes desseins ou de les favoriser ? |
BOURDALOUE
|
Pensées, t. II, p. 73 |
affliger |
Je vais, sur les vaincus étendant mes secours, Consoler leur misère et veiller sur leurs jours |
VOLTAIRE
|
Alz. IV, 1 |
étendre |
Pour divertir la veuve et la consoler de la perte du défunt, ils fessent son vin de Champagne à la santé du mort |
DANCOURT
|
Sec. chap. du Diable boît. I, 1 |
fesser |
Voit-on dans les horreurs d'une telle pensée, Par où jamais se consoler Du coup dont on est menacée ? |
MOLIÈRE
|
Amph. I, 3 |
où |
La dame, après s'être pâmée, alla se consoler avec un petit-maître du pays |
VOLTAIRE
|
Micromégas, 3 |
pâmer |
Pourquoi faut-il au moins que, pour me consoler, L'ingrat ne parle pas comme on le fait parler ? |
RACINE
|
Bajaz. I, 3 |
parler [1] |
Ce beau nom d'héritière 'a de telles douceurs, Qu'il devient souverain à consoler des soeurs [qui ont perdu un frère] |
CORNEILLE
|
Mél. IV, 10 |
souverain, aine, |
Le présent seul est de notre apanage, Et l'avenir peut consoler le sage, Mais ne saurait altérer son repos |
VOLTAIRE
|
Épît. XLI, 22 |
apanage |
Mon fils me parle de la grosse cousine d'une étrange façon ; il ne désire qu'une bonne cruelle pour le consoler un peu |
SÉVIGNÉ
|
t. VII, p. 649, p. 17, dans POUGENS |
cruel, elle |
C'est pourquoi saint Paul exhortait son disciple Timothée à reprocher, à menacer, à fulminer, plutôt qu'à consoler |
BOURDALOUE
|
4e dim. après Pâques, Dominic. t. II, p. 138 |
fulminer |
Pour consoler les misérables mortels de la perte continuelle qu'ils font de leur être par le vol irréparable du temps |
BOSSUET
|
Yolande de Monterby. |
irréparable |