Citations correspondant à « dette » : 38 citations trouvées dans le Littré
Citation Auteur Œuvre Entrée
C'est une dette dont vous pourriez lui demander compte ; mais cette dette, je la prends sur moi BOURDALOUE Serm. 21e dim. après la Pentecôte, Dominic. t. IV, p. 308 prendre
Que la dette contractée par le despotisme ne puisse plus être distinguée de celle qui a été contractée depuis la révolution, et je défie monseigneur le despotisme, s'il ressuscite, de reconnaître son ancienne dette, lorsqu'elle sera confondue avec la nouvelle CAMBON Rapport, 14 août 1793, p. 73 despotisme
Je vous prie de m'acquitter de cette dette BOSSUET Lett. CIII acquitter
Si je dois à ce prix vous acquitter ma dette MOLIÈRE l'Étourdi, V, 9 acquitter
Je prends sur moi sa dette et je vous la fais bonne CORNEILLE D. San. I, 3 bon, bonne
Eh bien ! je prends sur moi la dette tout entière TRISTAN Mort de Chrispe, I, 3 dette
Elle rend cette dette volontiers BOSSUET Char. frat. 2 dette
Sans lui donner le moindre signe de vie sur sa dette HAMILTON ib. 9 vie [1]
À présent que la gratitude Ne peut passer pour dette en qui s'est acquitté CORNEILLE Agésil. V, 7 dette
Si la modération est une vertu, l'exécution des lois est une dette et une justice MIRABEAU Collection, t. III, p. 15 dette
Parlons à coeur ouvert et confessons la dette ; Je suis un peu coquet, tu n'es pas mal coquette REGNARD le Distrait, IV, 3 coquet, ette
Parlons à coeur ouvert, et confessons la dette : Je suis un peu coquet, tu n'es pas mal coquette REGNARD le Distr. IV, 3 dette
[Il] .... cesse de devoir quand la dette est d'un rang à ne point l'acquitter qu'aux dépens de son sang CORNEILLE Pomp. I, 1 dette
Et moi, comme héritant son sceptre et sa couronne, Je prends sur moi sa dette, et je vous la fais bonne CORNEILLE D. Sanche, I, 3 prendre
Il y a une ancienne dette de ses termes passés [d'un fermier], dont je vous envoie le procompte SÉVIGNÉ à d'Hérigoyen, 20 juillet 1686 procompte
Trop de bienfaits irritent : nous voulons avoir de quoi surpayer la dette PASCAL Pens. I, 1, édit. HAVET. surpayer
Aux termes de l'Écriture, l'aumône est une Justice ; ce que nous appelons un don, le sage le nomme une dette FLÉCHIER Duc de Montaus. terme
Les voeux de l'homme reconnaissant qui ne peut s'acquitter d'un bienfait, transfèrent sa dette aux dieux DIDEROT Cl. et Nér. II, 59 transférer
Affranchissez-les tous de la dette usuraire Dont vos cruels secours accablent leur misère CHÉNIER M. J. Gracques, II, 3 dette
Une reconstitution de la dette peut convenir très mal à la nation débitrice et ne disconvenir pas moins à une multitude de ses créanciers MIRABEAU Collection, t. IV, p. 81 disconvenir
En naissant on contracte envers elle [la patrie] une dette immense dont on ne peut jamais s'acquitter MONTESQUIEU Esp. V, 3 naître
Trois conditions admirables de cette dette sacrée [la charité fraternelle] qui feront le partage de ce discours BOSSUET Serm. Charité frat. Préambule. partage
Une reconstitution de la dette, qui, à mon avis, est trop embarrassante pour être faite avec justice.... MIRABEAU Collection, t. IV, p. 81 reconstitution
La gloire n'est pas tant une dette dont s'acquitte le public, qu'un aveu de ce qu'il doit et tout ensemble une protestation qu'il est insolvable GUEZ DE BALZAC la Gloire. insolvable
Les Juifs oublièrent que sa bonté seule [de Dieu] les avait séparés des autres peuples, et regardèrent sa grâce comme une dette BOSSUET Hist. II, 5 dette
L'impôt levé pour le paiement des intérêts de la dette fait tort aux manufactures en rendant la main de l'ouvrier plus chère MONTESQUIEU ib. XXII, 17 main
Le bon abbé est fort surpris qu'on ne trouve pas de sûreté à la dette que vous avez si bien et si honnêtement mise devant la vôtre SÉVIGNÉ 28 janv. 1685 sûreté
Ma foi, madame, avouons la dette [ne dissimulons pas], vous voudriez qu'il fût à vous MOLIÈRE Princ. d'Él. IV, 6 avouer
M. de la Place a demandé une explication sur le sens de l'expression dette consolidée, employée pour la première fois depuis 1814, Disc. de la loi du 10 juin 1833 DUVERGIER Collect. des lois, t. XXXIII, p. 196, note 1 dette
On traite un homme de misérable parce qu'il demande son bien, et ce misérable est contraint de poursuivre une dette comme une grâce BOURDALOUE Dominic. IV, Restitution, 366 poursuivre
Quoi que doive un monarque, et dût-il sa couronne, Il doit à ses sujets encor plus qu'à personne ; Il cesse de devoir quand la dette est d'un rang à ne point l'acquitter qu'aux dépens de leur sang CORNEILLE Pomp. I, 1 rang
Un papier qui représente la dette d'une nation est un signe de richesses ; car il n'y a qu'un Etat riche qui puisse soutenir un tel papier sans tomber dans la décadence MONTESQUIEU Espr. XXII, 17 papier
Enfin on fit la fameuse ordonnance qui défendit de recevoir la preuve par témoins pour une dette au-dessus de cent livres, à moins qu'il n'y eût un commencement de preuve par écrit MONTESQUIEU ib. XXVIII, 44 preuve
Quand les besoins seront satisfaits, le surplus des assignats, s'il en est, le trop-plein, qu'on me passe cette expression, se reversera naturellement dans le payement de la dette contractée pour l'acquittement des biens nationaux MIRABEAU Collect. t. IV, p. 58 trop-plein
La princesse : Non je ne puis souffrir qu'il soit heureux avec une autre, et, si la chose était, je crois que j'en mourrois de déplaisir. - Moron : Ma foi, madame, avouons la dette, vous voudriez qu'il fût à vous MOLIÈRE la Princ. d'Élide, IV, 5 dette
Supposé qu'une ville de France dût à une autre, au temps de Charlemagne, cent vingt sous ou solides de rente, soixante-douze onces d'argent ; elle s'acquitterait aujourd'hui de sa dette en payant ce que nous appelons un écu de six francs VOLTAIRE Moeurs, 19 sou
Quelle raison y aurait-il qu'après s'être relâché si facilement d'une dette si considérable, c'est-à-dire la damnation et l'enfer, il [Dieu] fît le dur et le rigoureux sur une somme de si peu de valeur comme est la satisfaction temporelle ? Il quitte libéralement cent millions d'or, et il fait le sévère pour cinq sous BOSSUET Sermons, Satisf. 2 million
Il est étonnant, mais il est vrai, que cette immense dette [2 600 000 000, à la fin de Louis XIV] n'aurait point été un fardeau impossible à soutenir, s'il y avait eu alors un commerce florissant, un papier de crédit établi, et des compagnies solides qui eussent répondu de ce papier comme en Suède, en Angleterre, à Venise et en Hollande VOLTAIRE Louis XIV, 30 dette