C'est une dette dont vous pourriez lui demander compte ; mais cette dette, je la prends sur moi |
BOURDALOUE
|
Serm. 21e dim. après la Pentecôte, Dominic. t. IV, p. 308 |
prendre |
Que la dette contractée par le despotisme ne puisse plus être distinguée de celle qui a été contractée depuis la révolution, et je défie monseigneur le despotisme, s'il ressuscite, de reconnaître son ancienne dette, lorsqu'elle sera confondue avec la nouvelle |
CAMBON
|
Rapport, 14 août 1793, p. 73 |
despotisme |
Je vous prie de m'acquitter de cette dette |
BOSSUET
|
Lett. CIII |
acquitter |
Si je dois à ce prix vous acquitter ma dette |
MOLIÈRE
|
l'Étourdi, V, 9 |
acquitter |
Je prends sur moi sa dette et je vous la fais bonne |
CORNEILLE
|
D. San. I, 3 |
bon, bonne |
Eh bien ! je prends sur moi la dette tout entière |
TRISTAN
|
Mort de Chrispe, I, 3 |
dette |
Elle rend cette dette volontiers |
BOSSUET
|
Char. frat. 2 |
dette |
Sans lui donner le moindre signe de vie sur sa dette |
HAMILTON
|
ib. 9 |
vie [1] |
À présent que la gratitude Ne peut passer pour dette en qui s'est acquitté |
CORNEILLE
|
Agésil. V, 7 |
dette |
Si la modération est une vertu, l'exécution des lois est une dette et une justice |
MIRABEAU
|
Collection, t. III, p. 15 |
dette |
Parlons à coeur ouvert et confessons la dette ; Je suis un peu coquet, tu n'es pas mal coquette |
REGNARD
|
le Distrait, IV, 3 |
coquet, ette |
Parlons à coeur ouvert, et confessons la dette : Je suis un peu coquet, tu n'es pas mal coquette |
REGNARD
|
le Distr. IV, 3 |
dette |
[Il] .... cesse de devoir quand la dette est d'un rang à ne point l'acquitter qu'aux dépens de son sang |
CORNEILLE
|
Pomp. I, 1 |
dette |
Et moi, comme héritant son sceptre et sa couronne, Je prends sur moi sa dette, et je vous la fais bonne |
CORNEILLE
|
D. Sanche, I, 3 |
prendre |
Il y a une ancienne dette de ses termes passés [d'un fermier], dont je vous envoie le procompte |
SÉVIGNÉ
|
à d'Hérigoyen, 20 juillet 1686 |
procompte |
Trop de bienfaits irritent : nous voulons avoir de quoi surpayer la dette |
PASCAL
|
Pens. I, 1, édit. HAVET. |
surpayer |
Aux termes de l'Écriture, l'aumône est une Justice ; ce que nous appelons un don, le sage le nomme une dette |
FLÉCHIER
|
Duc de Montaus. |
terme |
Les voeux de l'homme reconnaissant qui ne peut s'acquitter d'un bienfait, transfèrent sa dette aux dieux |
DIDEROT
|
Cl. et Nér. II, 59 |
transférer |
Affranchissez-les tous de la dette usuraire Dont vos cruels secours accablent leur misère |
CHÉNIER M. J.
|
Gracques, II, 3 |
dette |
Une reconstitution de la dette peut convenir très mal à la nation débitrice et ne disconvenir pas moins à une multitude de ses créanciers |
MIRABEAU
|
Collection, t. IV, p. 81 |
disconvenir |
En naissant on contracte envers elle [la patrie] une dette immense dont on ne peut jamais s'acquitter |
MONTESQUIEU
|
Esp. V, 3 |
naître |
Trois conditions admirables de cette dette sacrée [la charité fraternelle] qui feront le partage de ce discours |
BOSSUET
|
Serm. Charité frat. Préambule. |
partage |
Une reconstitution de la dette, qui, à mon avis, est trop embarrassante pour être faite avec justice.... |
MIRABEAU
|
Collection, t. IV, p. 81 |
reconstitution |
La gloire n'est pas tant une dette dont s'acquitte le public, qu'un aveu de ce qu'il doit et tout ensemble une protestation qu'il est insolvable |
GUEZ DE BALZAC
|
la Gloire. |
insolvable |
Les Juifs oublièrent que sa bonté seule [de Dieu] les avait séparés des autres peuples, et regardèrent sa grâce comme une dette |
BOSSUET
|
Hist. II, 5 |
dette |
L'impôt levé pour le paiement des intérêts de la dette fait tort aux manufactures en rendant la main de l'ouvrier plus chère |
MONTESQUIEU
|
ib. XXII, 17 |
main |
Le bon abbé est fort surpris qu'on ne trouve pas de sûreté à la dette que vous avez si bien et si honnêtement mise devant la vôtre |
SÉVIGNÉ
|
28 janv. 1685 |
sûreté |
Ma foi, madame, avouons la dette [ne dissimulons pas], vous voudriez qu'il fût à vous |
MOLIÈRE
|
Princ. d'Él. IV, 6 |
avouer |
M. de la Place a demandé une explication sur le sens de l'expression dette consolidée, employée pour la première fois depuis 1814, Disc. de la loi du 10 juin 1833 |
DUVERGIER
|
Collect. des lois, t. XXXIII, p. 196, note 1 |
dette |
On traite un homme de misérable parce qu'il demande son bien, et ce misérable est contraint de poursuivre une dette comme une grâce |
BOURDALOUE
|
Dominic. IV, Restitution, 366 |
poursuivre |
Quoi que doive un monarque, et dût-il sa couronne, Il doit à ses sujets encor plus qu'à personne ; Il cesse de devoir quand la dette est d'un rang à ne point l'acquitter qu'aux dépens de leur sang |
CORNEILLE
|
Pomp. I, 1 |
rang |
Un papier qui représente la dette d'une nation est un signe de richesses ; car il n'y a qu'un Etat riche qui puisse soutenir un tel papier sans tomber dans la décadence |
MONTESQUIEU
|
Espr. XXII, 17 |
papier |
Enfin on fit la fameuse ordonnance qui défendit de recevoir la preuve par témoins pour une dette au-dessus de cent livres, à moins qu'il n'y eût un commencement de preuve par écrit |
MONTESQUIEU
|
ib. XXVIII, 44 |
preuve |
Quand les besoins seront satisfaits, le surplus des assignats, s'il en est, le trop-plein, qu'on me passe cette expression, se reversera naturellement dans le payement de la dette contractée pour l'acquittement des biens nationaux |
MIRABEAU
|
Collect. t. IV, p. 58 |
trop-plein |
La princesse : Non je ne puis souffrir qu'il soit heureux avec une autre, et, si la chose était, je crois que j'en mourrois de déplaisir. - Moron : Ma foi, madame, avouons la dette, vous voudriez qu'il fût à vous |
MOLIÈRE
|
la Princ. d'Élide, IV, 5 |
dette |
Supposé qu'une ville de France dût à une autre, au temps de Charlemagne, cent vingt sous ou solides de rente, soixante-douze onces d'argent ; elle s'acquitterait aujourd'hui de sa dette en payant ce que nous appelons un écu de six francs |
VOLTAIRE
|
Moeurs, 19 |
sou |
Quelle raison y aurait-il qu'après s'être relâché si facilement d'une dette si considérable, c'est-à-dire la damnation et l'enfer, il [Dieu] fît le dur et le rigoureux sur une somme de si peu de valeur comme est la satisfaction temporelle ? Il quitte libéralement cent millions d'or, et il fait le sévère pour cinq sous |
BOSSUET
|
Sermons, Satisf. 2 |
million |
Il est étonnant, mais il est vrai, que cette immense dette [2 600 000 000, à la fin de Louis XIV] n'aurait point été un fardeau impossible à soutenir, s'il y avait eu alors un commerce florissant, un papier de crédit établi, et des compagnies solides qui eussent répondu de ce papier comme en Suède, en Angleterre, à Venise et en Hollande |
VOLTAIRE
|
Louis XIV, 30 |
dette |