| Dors, ô fils d'Apollon ; ses lauriers te couronnent ; Dors en paix : les neuf soeurs t'adorent comme un roi ; De leurs choeurs nébuleux les songes t'environnent, La lyre chante auprès de toi | HUGO | Odes, IV, 2 | nébuleux, euse | 
				
			| Enfant, rêve encore ! Dors, ô mes amours ! | HUGO | F. d'aut. 20 | amour | 
				
			| Tu dors, Brutus, et Rome est dans les fers | VOLTAIRE | M. de Cés. II, 2 | dormir | 
				
			| T'attendre aux yeux d'autrui, quand tu dors, c'est erreur | LA FONTAINE | ib. XI, 3 | dormir | 
				
			| Pour moi, je ne dors plus ; aussi je deviens maigre, C'est pitié | RACINE | Plaid. I, 1 | pitié | 
				
			| Dors, murmurait Harold, d'une voix comprimée, Toi que je vais quitter.... | LAMARTINE | Harold, VIII | comprimé, ée | 
				
			| Et si je dors, je me réveille avec des sursauts qui sont pires que de ne pas dormir | SÉVIGNÉ | 17 juin 1671 | sursaut | 
				
			| Je dors au bruit des eaux, au son lointain des lyres, Sur un lit aux pieds de vermeil | HUGO | Odes, IV, 8 | vermeil, eille [1] | 
				
			| Dors, ô fils d'Apollon !... De leurs choeurs nébuleux les Songes t'environnent | HUGO | Odes, IV, 2 | songe | 
				
			| Je dors ici dix heures toutes les nuits, et sans que jamais aucun soin me réveille | DESCARTES | Lett. à Balzac, 29 mars 1631 | soin | 
				
			| Toi donc, qui que tu sois, ô père de famille, T'attendre aux yeux d'autrui, quand tu dors, c'est erreur | LA FONTAINE | ib. XI, 3 | attendre | 
				
			| Mais je dors moins que ne fait un proscrit, Moi, dont l'Orphée était le dieu Morphée | LA FONTAINE | Lett. XIX, à St-Evremond. | morphée [1] | 
				
			| Toi donc, qui que tu sois, ô père de famille ....T'attendre aux yeux d'autrui quand tu dors, c'est erreur | LA FONTAINE | Fabl. XI, 3 | qui | 
				
			| T'attendre aux yeux d'autrui, quand tu dors, c'est erreur ; Couche-toi le dernier, et vois fermer ta porte | LA FONTAINE | Fabl. XI, 3 | coucher [1] | 
				
			| Je ne sais ce que j'ai : je suis sans fièvre, je tousse moins, je dors très bien ; mais ma faiblesse est extrême | MAINTENON | Lett. à Mme Glapion, t. III, p. 200, dans POUGENS | faiblesse | 
				
			| T'attendre aux yeux d'autrui, quand tu dors, c'est erreur : Couche-toi le dernier, et vois fermer ta porte | LA FONTAINE | Fabl. XI, 3 | porte [1] | 
				
			| Pour moi je ne dors point ; voyez-vous là mon maître ? C'est le plus grand veilleur qui se trouve peut-être | SCARRON | Jodelet ou le maître valet, I, 2 | veilleur, euse | 
				
			| Ah ! je vous y prends donc, madame ma femme, et vous faites des escampativos pendant que je dors | MOLIÈRE | G. Dandin, III, 8 | escampativos | 
				
			| Conduis bien ton ménage, Divertis-toi, bois, dors, sois tranquille, sois sage | VOLTAIRE | la Vanité. | ménage | 
				
			| Tu dors ! attends-tu donc que, sans bulle et sans titre, Il te ravisse encor le rochet et la mitre ? | BOILEAU | Lutr. I | mitre | 
				
			| Tu dors ! attends-tu donc que, sans bulle et sans titre, Il [le chantre] te ravisse encor le rochet et la mitre ? | BOILEAU | Lutr. I | rochet [1] | 
				
			| Dors-tu ? réveille-toi, mère de notre mère ! D'ordinaire en dormant ta bouche remuait ; Mais ce soir on dirait la madone de pierre | HUGO | Ball. 3 | madone | 
				
			| La mienne [santé] est tout à fait remise, je dors mieux, ma langue n'est plus une méchante langue ; elle est toute rendue à son naturel | SÉVIGNÉ | 1er nov. 1688 | naturel, elle | 
				
			| Ariane, ma soeur, de quel amour blessée, n'est point une expression de marquis ; mais nos laboureurs chantent : Féru de ton amour, Je ne dors nuit ni jour | COURIER | ib. Préface | féru, ue | 
				
			| Je bois à merveille ; je mange de même ; je dors comme une marmotte ; voilà ma santé. - C'est une santé de crocheteur ; un honnête homme serait heureux de l'avoir | MARIVAUX | la Double surprise de l'amour, I, 2 | santé | 
				
			| Lérot, lérot, gentil lérot, Quand tu dors dans le creux d'un fau [hêtre], Ou d'un vieux chêne, Bien repu, bien gras et bien chaud, De froid ni de faim ne te chaut Jusques à la saison prochaine | BLIER | dans LE HÉRICHER, Hist. et Gloss. t. I, p. 359 | lérot | 
				
			| Je dors d'un bon somme est bien mieux dit que d'un bon sommeil, qui néanmoins ne serait pas mauvais ; il est vrai que l'usage de sommeil a plus d'étendue, et qu'on le dit en beaucoup de lieux où il ne faudrait pas dire somme, par exemple quand on dit : accablé de sommeil, et non de somme | VAUGELAS | Nouv. Rem. p. 394, dans POUGENS | somme [3] | 
				
			| Peut-être qu'il y a en moi quelque faculté ou puissance propre à produire ces idées [des corps] sans l'aide d'aucunes choses extérieures, comme en effet il m'a toujours semblé jusques ici que, lorsque je dors, elles se forment ainsi en moi sans l'aide des objets qu'elles représentent | DESCARTES | Médit. III, 9 | former |