Citations correspondant à « dors�� » : 28 citations trouvées dans le Littré
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Dors, ô fils d'Apollon ; ses lauriers te couronnent ; Dors en paix : les neuf soeurs t'adorent comme un roi ; De leurs choeurs nébuleux les songes t'environnent, La lyre chante auprès de toi HUGO Odes, IV, 2 nébuleux, euse
Enfant, rêve encore ! Dors, ô mes amours ! HUGO F. d'aut. 20 amour
Tu dors, Brutus, et Rome est dans les fers VOLTAIRE M. de Cés. II, 2 dormir
T'attendre aux yeux d'autrui, quand tu dors, c'est erreur LA FONTAINE ib. XI, 3 dormir
Pour moi, je ne dors plus ; aussi je deviens maigre, C'est pitié RACINE Plaid. I, 1 pitié
Dors, murmurait Harold, d'une voix comprimée, Toi que je vais quitter.... LAMARTINE Harold, VIII comprimé, ée
Et si je dors, je me réveille avec des sursauts qui sont pires que de ne pas dormir SÉVIGNÉ 17 juin 1671 sursaut
Je dors au bruit des eaux, au son lointain des lyres, Sur un lit aux pieds de vermeil HUGO Odes, IV, 8 vermeil, eille [1]
Dors, ô fils d'Apollon !... De leurs choeurs nébuleux les Songes t'environnent HUGO Odes, IV, 2 songe
Je dors ici dix heures toutes les nuits, et sans que jamais aucun soin me réveille DESCARTES Lett. à Balzac, 29 mars 1631 soin
Toi donc, qui que tu sois, ô père de famille, T'attendre aux yeux d'autrui, quand tu dors, c'est erreur LA FONTAINE ib. XI, 3 attendre
Mais je dors moins que ne fait un proscrit, Moi, dont l'Orphée était le dieu Morphée LA FONTAINE Lett. XIX, à St-Evremond. morphée [1]
Toi donc, qui que tu sois, ô père de famille ....T'attendre aux yeux d'autrui quand tu dors, c'est erreur LA FONTAINE Fabl. XI, 3 qui
T'attendre aux yeux d'autrui, quand tu dors, c'est erreur ; Couche-toi le dernier, et vois fermer ta porte LA FONTAINE Fabl. XI, 3 coucher [1]
Je ne sais ce que j'ai : je suis sans fièvre, je tousse moins, je dors très bien ; mais ma faiblesse est extrême MAINTENON Lett. à Mme Glapion, t. III, p. 200, dans POUGENS faiblesse
T'attendre aux yeux d'autrui, quand tu dors, c'est erreur : Couche-toi le dernier, et vois fermer ta porte LA FONTAINE Fabl. XI, 3 porte [1]
Pour moi je ne dors point ; voyez-vous là mon maître ? C'est le plus grand veilleur qui se trouve peut-être SCARRON Jodelet ou le maître valet, I, 2 veilleur, euse
Ah ! je vous y prends donc, madame ma femme, et vous faites des escampativos pendant que je dors MOLIÈRE G. Dandin, III, 8 escampativos
Conduis bien ton ménage, Divertis-toi, bois, dors, sois tranquille, sois sage VOLTAIRE la Vanité. ménage
Tu dors ! attends-tu donc que, sans bulle et sans titre, Il te ravisse encor le rochet et la mitre ? BOILEAU Lutr. I mitre
Tu dors ! attends-tu donc que, sans bulle et sans titre, Il [le chantre] te ravisse encor le rochet et la mitre ? BOILEAU Lutr. I rochet [1]
Dors-tu ? réveille-toi, mère de notre mère ! D'ordinaire en dormant ta bouche remuait ; Mais ce soir on dirait la madone de pierre HUGO Ball. 3 madone
La mienne [santé] est tout à fait remise, je dors mieux, ma langue n'est plus une méchante langue ; elle est toute rendue à son naturel SÉVIGNÉ 1er nov. 1688 naturel, elle
Ariane, ma soeur, de quel amour blessée, n'est point une expression de marquis ; mais nos laboureurs chantent : Féru de ton amour, Je ne dors nuit ni jour COURIER ib. Préface féru, ue
Je bois à merveille ; je mange de même ; je dors comme une marmotte ; voilà ma santé. - C'est une santé de crocheteur ; un honnête homme serait heureux de l'avoir MARIVAUX la Double surprise de l'amour, I, 2 santé
Lérot, lérot, gentil lérot, Quand tu dors dans le creux d'un fau [hêtre], Ou d'un vieux chêne, Bien repu, bien gras et bien chaud, De froid ni de faim ne te chaut Jusques à la saison prochaine BLIER dans LE HÉRICHER, Hist. et Gloss. t. I, p. 359 lérot
Je dors d'un bon somme est bien mieux dit que d'un bon sommeil, qui néanmoins ne serait pas mauvais ; il est vrai que l'usage de sommeil a plus d'étendue, et qu'on le dit en beaucoup de lieux où il ne faudrait pas dire somme, par exemple quand on dit : accablé de sommeil, et non de somme VAUGELAS Nouv. Rem. p. 394, dans POUGENS somme [3]
Peut-être qu'il y a en moi quelque faculté ou puissance propre à produire ces idées [des corps] sans l'aide d'aucunes choses extérieures, comme en effet il m'a toujours semblé jusques ici que, lorsque je dors, elles se forment ainsi en moi sans l'aide des objets qu'elles représentent DESCARTES Médit. III, 9 former