Citations correspondant à « gronder » : 27 citations trouvées dans le Littré
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Il s'ingéra de la gronder HAMILTON Gramm. 10 ingérer (s') [1]
On entendait gronder ces bombes effroyables VOLTAIRE Henr. VI bombe
Les orages Ont cessé de gronder sur ces heureux rivages VOLTAIRE Ériph. II, 3 cesser
Cependant laisse ici gronder quelques censeurs BOILEAU Épît. VII gronder
Il se laissa gronder sans qu'il en fût autre chose HAMILTON Gramm. 4 sans
J'entends gronder la foudre, et sens trembler la terre RACINE Iph. V, 4 foudre [1]
Ce n'est pas en vain qu'il [Dieu] lance le foudre, ni qu'il fait gronder son tonnerre BOSSUET 2e serm. Purific. 1 gronder
J'aime mieux gronder mes jardiniers que de faire ma cour aux rois VOLTAIRE Lett. Thiriot, 9 août 1756 gronder
Laissez là, croyez-moi, gronder les indévots, Et sur votre salut demeurez en repos BOILEAU Sat. X indévot, ote
Les passions font gronder leurs premiers orages dans le coeur du couple malheureux [Adam et Ève] CHATEAUBRIAND II, I, 3 orage
Comme il est permis de faire en rechignant son propre avantage, je veux leur obéir [à mes vrais amis], les aimer et les gronder ROUSSEAU Lett. à Du Peyrou, 6 avr. 1765 avantage
Les reproches, l'aigreur, la tendresse, les menaces, et tout l'attirail d'un amant qui croit gronder avec raison, composaient cette épître HAMILTON Gramm. 8 attirail
Dès qu'on ouït gronder l'orage qui vient de fondre sur l'Empire et la Hongrie, n'ajouta-t-elle pas à ses dévotions ordinaires une heure d'oraison par jour ? FLÉCHIER Mar.-Thér. gronder
Dès qu'on ouït gronder l'orage qui vient de fondre sur l'Empire et sur la Hongrie, n'ajouta-telle pas à ses dévotions ordinaires une heure d'oraison par jour ? FLÉCHIER Mar.-Thér. jour
Durant ces troubles [les guerres des Hussites], des gens de métier qui commençaient à gronder dès le règne précédent, se mirent plus que jamais à parler entre eux de la réforme de l'Église BOSSUET Var. XI, 173 gronder
J'avais à y gronder.... j'avais commencé dès le matin à Époisse sur un pauvre paysan que je croyais être de Bourbilly SÉVIGNÉ 25 août 1677 sur [1]
Vous vous avisez de me gronder, au lieu d'entrer dans le plaisir de savoir que je me porte mieux que je n'ai jamais fait SÉVIGNÉ 7 oct. 1687 plaisir
On sait que ce pied-plat, digne qu'on le confonde, Par de sales emplois s'est poussé dans le monde, Et que par eux son sort de splendeur revêtu Fait gronder le mérite et rougir la vertu MOLIÈRE ib. I, 1 revêtu, ue
Pourquoi ce très officieux et très obligeant laisse-t-il gronder contre moi à Rome ? ne pourrait-il pas prévenir toutes ces plaintes par un petit apostille ? GUEZ DE BALZAC Lettr. inédites, CLIII, éd. Tamizey Larroque apostille
Quand je fus de retour auprès de ma mère, j'avais tellement l'air de la cour et du monde qu'elle eut du respect pour moi, au lieu de me gronder de mon entêtement pour les armes ; j'étais son idole HAMILTON Gramm. 9 idole
Je vous ai toujours aimé, et ne vous ai jamais manqué ; je suis en droit, par mon amitié, de vous gronder vivement, de vous reprocher votre humeur avec moi VOLTAIRE Lett. Maupertuis, 28 mai 1741 gronder
Qui du soin qu'elle prend de me gronder sans cesse Va quatre fois par mois se vanter à confesse, Et, les yeux vers le ciel, pour se le faire ouvrir, Offre à Dieu les tourments qu'elle me fait souffrir BOILEAU Sat. X confesse
Si cela nous ennuie [de nous écrire sans nous gronder], nous serons toujours sur nos pieds pour nous faire quelque petite querelle d'Allemand SÉVIGNÉ à Bussy, 16 févr. 1671 querelle
Dites-leur combien il y a de petitesse d'esprit et de bassesse à gronder pour un potage mal assaisonné, pour un rideau mal plissé, pour une chaise trop haute ou trop basse FÉNELON Éduc. filles, chap. 11 gronder
Si vous me demandez de quoi je me mêle, de vous gronder ainsi, je vous répondrai que je me mêle de mes affaires SÉVIGNÉ 8 nov. 1680 mêler
Bertrand [d'Alembert] serait presque tenté de le gronder [Raton, Voltaire] de ce qu'il fait patte de velours au détestable marmiton Alcibiade [le duc de Richelieu], le vil et l'implacable ennemi des marrons, des Bertrands, des Ratons, et du Raton même qui ne devrait lui présenter la patte que pour l'égratigner D'ALEMBERT Lett. à Voltaire, 9 fév. 1773 patte
Adieu, mon cher cousin, écrivons-nous un peu sans nous gronder, pour voir comment nous nous en trouverons ; si cela nous ennuie, nous serons toujours sur nos pieds pour nous faire quelque petite querelle d'Allemand SÉVIGNÉ Lett. à Bussy, 16 févr. 1671 pied