Mort ou vif, lui dit-il, montre-nous ton moineau |
LA FONTAINE
|
Fabl. IV, 19 |
mort, orte [1] |
Montre-nous ton moineau, Et ne me tends plus de panneau |
LA FONTAINE
|
Fabl. IV, 19 |
panneau |
Il tient quelque moineau qu'il a pris fraîchement |
MOLIÈRE
|
Mélic. I, 4 |
fraîchement |
Et siffler un jeune moineau Qui parlait comme un étourneau |
SCARRON
|
Virg. VII |
siffler |
Il laisse ma tante, il me happe, Il m'enlève comme un moineau, Et va me vendre à son satrape |
VOLTAIRE
|
Trois manières. |
happer |
Et qui des rois, hélas ! heureux petit moineau, Ne voudrait être en votre place ! |
MOLIÈRE
|
Mélicerte, I, 5 |
place |
Quand un moineau du voisinage S'en vint les visiter, et se fit compagnon Du pétulant pierrot et du sage raton |
LA FONTAINE
|
Fabl. XII, 2 |
pétulant, ante |
Quand un moineau du voisinage S'en vint les visiter, et se fit compagnon Du pétulant pierrot et du sage raton |
LA FONTAINE
|
Fabl. XII, 2 |
pierrot |
Je me mets, dans le fond de mon pot à moineau, sous la protection de l'aigle de Fontenoy, de Gênes et de Minorque |
VOLTAIRE
|
Lett. Richelieu, 11 mars 1771 |
pot |
Un moineau fort coquet Et le plus amoureux de toute la province Faisait aussi sa part des délices du prince |
LA FONTAINE
|
Fabl. X, 12 |
coquet, ette |
Le moineau du voisin viendra manger le nôtre ! Non, de par tous les chats ! entrant lors au combat, Il croque l'étranger.... |
LA FONTAINE
|
Fabl. XII, 2 |
étranger, ère [1] |
Il tenait un moineau, dit-on, Prêt d'étouffer la pauvre bête, Ou de la lâcher aussitôt Pour mettre Apollon en défaut |
LA FONTAINE
|
Fabl. IV, 19 |
prêt, ête [1] |
Le moineau a le vol pesant et toujours assez court ; il ne peut aussi marcher qu'en sautillant assez lentement et de mauvaise grâce |
BUFFON
|
Ois. t. VI, p. 230 |
sautiller |
Le friquet, quoique plus remuant, est cependant moins pétulant, moins familier, moins gourmand que le moineau |
BUFFON
|
Ois. t. VI, p. 234, dans POUGENS |
friquet |
Que je vous plains, vous qui êtes au lait, qui quittez votre ânesse pour Forges, qui mangez comme un moineau, et qui avec cela n'avez point de santé ! |
VOLTAIRE
|
Lett. Mme de Fontaine, 23 sept. 1750, p. 117 |
moineau |
Je crois la providence générale, ma chère soeur, celle dont est émanée de toute éternité la loi qui règle toute chose.... mais je ne crois point qu'une providence particulière change l'économie du monde pour votre moineau ou pour votre chat |
VOLTAIRE
|
Dict. phil. Providence. |
providence |