On commence en Europe à la moins redouter |
VOLTAIRE
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Tancr. I, 1 |
commencer |
Rodrigue de ma part n'a rien à redouter |
CORNEILLE
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Cid, IV, 5 |
part [2] |
Je te donne à combattre un homme à redouter |
CORNEILLE
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Cid, I, 8 |
redouter [1] |
Il va s'enlacer dans les piéges qu'il devrait le plus redouter |
ROUSSEAU
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Hél. VI, 6 |
enlacer |
Mais l'innocence enfin n'a rien à redouter |
RACINE
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Phèdre, III, 6 |
innocence |
La tigresse qui voit enlever sa portée, Est moins à redouter qu'une femme irritée |
TRISTAN
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Mariane, II, 6 |
portée |
Au surplus, pour ne te point flatter, Je te donne à combattre un homme à redouter |
CORNEILLE
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Cid, I, 8 |
surplus |
La ville calmée N'a plus à redouter le divorce intestin Du soldat insolent et du peuple mutin |
CORNEILLE
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Pomp. IV, 3 |
divorce |
Pouvez-vous redouter sa haine renaissante, S'il est en votre main de la rendre impuissante ? |
CORNEILLE
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Rod. III, 4 |
impuissant, ante |
Mais comme la fortune est souvent journalière, Il faut en redouter de funestes retours |
CORNEILLE
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Tois. d'or, I, 2 |
journalier, ière |
Pouvez-vous redouter sa haine renaissante, S'il est en votre main de la rendre impuissante ? |
CORNEILLE
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Rodog. III, 4 |
main |
Et la ville calmée... N'a plus à redouter le divorce intestin Du soldat insolent et du peuple mutin |
CORNEILLE
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Pomp. IV, 3 |
mutin, ine |
Pouvez-vous redouter sa haine renaissante, S'il est en votre main de la rendre impuissante ? |
CORNEILLE
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Rodog. III, 4 |
renaissant, ante |
Mais, comme la fortune est souvent journalière, Il en faut redouter de funestes retours |
CORNEILLE
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Toison d'or, I, 2 |
retour |
Et quels affreux périls pourrons-nous redouter, Si c'est par ces degrés qu'on peut vous mériter ? |
CORNEILLE
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Rodog. III, 4 |
degré |
Même l'on dit que l'ouvrier Eut à peine achevé l'image Qu'on le vit frémir le premier Et redouter son propre ouvrage |
LA FONTAINE
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ib. IX. 6 |
même |
Fait même à ses amants trop faibles d'estomac Redouter ses baisers pleins d'ail et de tabac |
BOILEAU
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Sat. X |
redouter [1] |
Allez vaincre l'Espagne et songez qu'un grand homme Ne doit point redouter les vains foudres de Rome |
VOLTAIRE
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Henr. III |
foudre [1] |
Même l'on dit que l'ouvrier [le statuaire] Eut à peine achevé l'image, Qu'on le vit frémir le premier Et redouter son propre ouvrage |
LA FONTAINE
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Fabl. IX, 6 |
frémir |
Reine, tout est paisible, et la ville calmée.... N'a plus à redouter le divorce intestin Du soldat insolent et du peuple mutin |
CORNEILLE
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Pomp. IV, 3 |
intestin, ine [1] |
Ce petit nombre d'hommes auxquels la Providence a soumis leurs semblables, et qui n'ont à redouter sur la terre que le moment où ils la quittent |
D'ALEMBERT
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Éloges, Bossuet. |
quitter |
[Une femme qui] Fait même à ses amants, trop faibles d'estomac, Redouter ses baisers pleins d'ail et de tabac ? |
BOILEAU
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Sat. X |
tabac |
On m'a voulu mener voir Mme la Dauphine.... le premier coup d'oeil est à redouter.... mais il y a tant d'esprit, de mérite, de bonté.... |
SÉVIGNÉ
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17 mars 1680 |
redouter [1] |
Les juges que leurs artifices faisaient redouter furent sans crédit : leur nom ne servit qu'à rendre la justice plus attentive |
BOSSUET
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le Tellier. |
servir |
Livrons-nous sans crainte à l'impulsion de l'opinion publique ; loin de le redouter, invoquons sans cesse le contrôle universel |
MIRABEAU
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Collection, t. I, p. 340 |
contrôle |
Quand l'enfer eut produit la goutte et l'araignée : Mes filles, leur dit-il, vous pouvez vous vanter D'être pour l'humaine lignée Également à redouter |
LA FONTAINE
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Fabl. III, 8 |
lignée |
L'amour du repos, de la solitude, le désir d'être oublié pour mourir en paix, me font redouter de me rapprocher des grandes villes où mon voisinage pourrait réveiller une sorte d'attention qui fait mon tourment |
ROUSSEAU
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Lett. à M. de Mirabeau, Corresp. t. II, p. 103, dans POUGENS. |
voisinage |
T'ai-je fait voir de joie une belle animée, Qui, souvent d'un repas sortant tout enfumée, Fait même à ses amants, trop faibles d'estomac, Redouter ses baisers pleins d'ail et de tabac ? |
BOILEAU
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Sat. X |
enfumé, ée |
Rien dans la nature ne peint mieux la puissance et les droits du courage, que de voir ce petit oiseau [la pie-grièche], qui n'est guère plus gros qu'une alouette, voler de pair avec les éperviers, les faucons et tous les autres tyrans de l'air, sans les redouter, et chasser dans leur domaine sans craindre d'être puni |
BUFFON
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Ois. t. II, p. 68 |
pair, aire |