Il y a des gens qui se damnent si sottement |
PASCAL
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Conv. 3 |
damner |
Tel excelle à rimer qui juge sottement |
BOILEAU
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Art p. II |
exceller |
Ne va point sottement faire le généreux |
BOILEAU
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Sat. VIII |
généreux, euse |
Tel excelle à rimer qui juge sottement |
BOILEAU
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Art p. IV |
juger |
Mon temps en cent caquets sottement je consomme |
RÉGNIER
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Sat. IV |
consommer |
Vous donnez sottement vos qualités aux autres |
MOLIÈRE
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Fem. sav. III, 5 |
qualité |
Vous donnez sottement vos qualités aux autres |
MOLIÈRE
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F. sav. III, 5 |
sottement |
De plus certain procès qu'on m'a sottement fait Pour certain four banal sis en mon territoire |
REGNARD
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Légat. III, 6 |
banal, ale |
Vanité.... Qui baye après un bien qui sottement lui plaît |
RÉGNIER
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Sat. V |
bayer |
De vouloir sottement que mon discours se dore Aux dépens d'un sujet.... |
RÉGNIER
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Sat. VI |
dorer |
Il s'extasiait, il admirait sottement, il souriait ; il avait la convulsion, il se pourléchait |
DIDEROT
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Salon de 1767, Oeuv. t XIV, p. 457 dans POUGENS |
pourlécher |
Sans aller de surcroît aviser sottement De se faire un chagrin qui n'a nul fondement |
MOLIÈRE
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Coc. imag. 13 |
aviser |
Et voit-on, comme lui, les ours ni les panthères S'effrayer sottement de leurs propres chimères ? |
BOILEAU
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Sat. VIII |
effrayer |
Un poëme insipide et sottement flatteur Déshonore à la fois le héros et l'auteur |
BOILEAU
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Sat. IX |
flatteur, euse |
Un poëme insipide et sottement flatteur Déshonore à la fois le héros et l'auteur |
BOILEAU
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ib. IX |
insipide |
Un poëme insipide et sottement flatteur Déshonore à la fois le héros et l'auteur |
BOILEAU
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Sat. IX |
sottement |
Au procès qu'il nous ont sottement intenté, Moi seul j'ai fait bouquer toute la faculté |
REGNARD
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Légat. II, 10 |
bouquer |
De vouloir sottement que mon discours se dore Aux dépens d'un sujet que tout le monde adore |
RÉGNIER
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ib. VI |
discours |
Je n'irai pas sottement m'imaginer que ni vous ni personne soit empressé de ma mince figure |
ROUSSEAU
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Lett. à M. Roguin, mars 1763 |
empressé, ée |
Endurcis-toi le coeur, sois arabe, corsaire...., Ne va point sottement faire le généreux |
BOILEAU
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Sat. VIII |
endurcir |
Et voit-on, comme lui [l'homme], les ours ni les panthères S'effrayer sottement de leurs propres chimères ? |
BOILEAU
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Sat. VIII |
panthère |
Mais je ne m'aperçois que, tranchant du prud'homme, Mon temps en cent caquets sottement je consomme |
RÉGNIER
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Sat. IV |
trancher |
Le fort et le beau se battent sottement à qui sera le maître de l'autre ; car leur maîtrise est de divers genre |
PASCAL
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ib. VI, 37, éd. HAVET. |
maîtrise |
Mais dans une profane et riante peinture De n'oser de la Fable employer la figure, C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement |
BOILEAU
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ib. |
fable |
Mais dans une profane et riante peinture De n'oser de la fable employer la figure.... C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement |
BOILEAU
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Art p. III |
riant, ante |
Les querelles, procès, faim, soif et maladie Troublent-ils pas assez le repos de la vie, Sans s'aller, de surcroît, aviser sottement De se faire un chagrin qui n'a nul fondement |
MOLIÈRE
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Sganar. 17 |
chagrin [2] |
Les querelles, procès, faim, soif et maladie Troublent-ils pas assez le repos de la vie, Sans s'aller de surcroît aviser sottement De se faire un chagrin qui n'a nul fondement ? |
MOLIÈRE
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Sgan. 17 |
surcroît |
Vous donnez sottement vos qualités aux autres. - Fort impertinemment vous me jetez les vôtres |
MOLIÈRE
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F. sav. III, 5 |
impertinemment |
Moins révérend qu'aimable père, Vous dont l'esprit, le caractère, Et les airs ne sont point montés Sur le ton sottement austère De cent tristes paternités |
GRESSET
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Épît. au P. Bougeant. |
révérend, ende |
Les autres suent dans leur cabinet pour montrer aux savants qu'ils ont résolu une question d'algèbre.... et tant d'autres s'exposent aux derniers périls, pour se vanter ensuite d'une place qu'ils auront prise, et aussi sottement, à mon gré |
PASCAL
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Pens. IV, 2, édit. HAVET. |
sottement |
Je fus hier dîner chez la princesse ; voici comme votre mère était habillée : une bonne robe de chambre bien chaude, que vous avez refusée, quoique fort jolie, et cette jupe violette, or et argent, que j'appelais sottement un jupon, avec une belle coiffure de toutes cornettes de chambre négligées ; j'étais en vérité fort bien |
SÉVIGNÉ
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29 nov. 1684 |
jupe |