Jusqu'au lever de l'astre de Vénus, Il reposait sur la boîte aux agnus |
Ververt, ch. I |
agnus |
L'aigle d'une maison n'est qu'un sot dans une autre |
le Méch. IV, 7 |
aigle |
Dans toute la maison Il règne un air d'aigreur et de division |
le Méch. I, 1 |
aigreur |
Trop bien sut-il graver en sa mémoire Tout l'alphabet des bateliers de Loire |
Vert-vert, ch. 3 |
alphabet |
Et fausse trop souvent, cette altière sagesse N'attend qu'un crime heureux pour montrer sa bassesse |
Édouard III, II, 6 |
altier, ière |
Que des pleurs, des baisers de flamme Fassent passer toute mon âme Dans ces dons qu'elle doit toucher |
le Chartreux. |
âme |
Il était là maintes filles savantes, Qui mot pour mot portaient dans leurs cerveaux Tous les Noël anciens et nouveaux |
Vert-Vert. |
ancien, ienne |
Très rarement les antiques discrètes Logeaient l'oiseau.... |
Vert-Vert. |
antique |
Ici Ver-vert, en vrai gibier de grève, L'apostropha d'un : la peste te crève |
Ver-vert. ch. IV |
apostropher |
Au reste, arrange-toi, fais tes réflexions : Je t'ai dit ma pensée et mes conditions |
Le Méch. I, 1 |
arranger |
Leur voix, stylée aux tons mâles et fermes, Articulait sans rien perdre des termes |
Vert-Vert, ch. III |
articuler |
La terre, aussi riche que belle, Unissait, dans ces heureux temps, Les fruits d'une automne éternelle Aux fleurs d'un éternel printemps |
le Siècle pastoral. |
automne |
Vous autres, fortes têtes, Vous voilà ! vous prenez tous les gens pour des bêtes |
le Méch. I, 4 |
autre |
Les B, les F voltigeaient sur son bec ; Les jeunes soeurs crurent qu'il parlait grec |
Vert-Vert, IV |
b |
Des bonnes soeurs égayant les travaux, Il béquetait et guimpes et bandeaux |
Vert-vert, ch. I |
becqueter |
Bien vite il sut jurer et maugréer Mieux qu'un vieux diable au fond d'un bénitier |
Vert-Vert, ch. III |
bénitier |
Après ce bill des miladys de l'ordre, Dans la commune arrive un grand désordre |
Vert-Vert, ch. II |
bill |
Les B, les F voltigeaient sur son bec |
Vert-Vert, IV |
bougre |
En entendant cet essaim [de nonnes] bourdonner, On eût à peine entendu Dieu tonner |
Vert-vert, ch. II |
bourdonner |
Bourré de sucre et brûlé de liqueurs |
Vert-Vert, ch. IV |
bourré, ée |
Chacune vint pour brider ce caquet |
Vert-Vert, ch. IV |
brider |
Loin de ce médisant infâme, Qui de l'imposture et du blâme Est l'impur et bruyant écho |
Chartreuse. |
bruyant, ante [1] |
La saison ne permettait pas De faire voile vers la France.... Pendant ces trois mois de tempête, Que faire sans calendrier ? Comment placer les jours de fête ? Comment les différencier ? |
Carême impromptu. |
calendrier |
.... Vous voulez que je trouve parfait Un petit suffisant qui n'a que du caquet |
le Méchant, IV, 6 |
caquet |
Il nous vaut mieux vivre au sein de nos lares, Et conserver, paisibles casaniers, Notre vertu dans nos propres foyers |
Vert-Vert, I |
casanier, ière |
Au grand dortoir il couchait d'ordinaire ; Là de cellule il avait à choisir ; Heureuse encor, trop heureuse la mère Dont il daignait, au retour de la nuit, De sa présence honorer le réduit |
Vert-Vert, I |
cellule |
Mille bonbons, mille exquises douceurs Chargeaient toujours les poches de nos soeurs |
Vert-vert, I |
charger |
Mais dans les fers, loin d'un libre destin, Tous les bonbons ne sont que chicotin |
Ver-vert, ch. IV |
chicotin |
Un rapport clandestin n'est pas d'un honnête homme ; Quand j'accuse quelqu'un, je le dois et me nomme |
Méchant, V, 4 |
clandestin, ine |
[Ils] Ne vous parlent que d'Apollon, De Pégase et de Cupidon, Et telles fadeurs synonymes, Ignorant que ce vieux jargon, Relégué dans l'ombre des classes, N'est plus aujourd'hui de saison |
Chartreuse. |
classe |
Si l'on vous faisait voir que ce bon air, ces grâces, Ce clinquant de l'esprit, ces trompeuses surfaces Cachent un homme affreux.... |
Méchant, III, 6 |
clinquant |
Trop resserré dans les bornes d'un cloître, Un tel mérite au loin se fit connoître [connaître] |
Ver-vert, II |
cloître |
Son coeur né fier et qui jusqu'à ce temps Avait été nourri d'un doux encens |
Ver-vert, III |
coeur |
Il n'a d'autre défaut qu'un peu d'étourderie ; Et, grâce à vous, Géronte en va voir le portrait Comme d'un libertin et d'un colifichet |
Méchant, II, 1 |
colifichet |
Écartons la muse empesée Qui, se guindant sur de grands mots, Préside à la prose toisée Des poëtes collégiaux |
les Ombres. |
collégial, ale |
J'ai vu mille peines cruelles Sous un vain masque de bonheur, Mille lâchetés infidèles Sous un coloris de candeur |
Chartreuse. |
coloris |
Oh ! tu prends au tragique Un débat qui pour moi ne sera que comique |
Méchant, II, 1 |
comique |
Témoin de mes erreurs, vous n'avez pu comprendre Comment j'abandonnai l'amante la plus tendre |
Sidnei, II, 6 |
comprendre |
Puis les gascons et les trois péronnelles Y concertaient sur des tons de ruelles |
Vert-Vert, III |
concerter |
Bien est-il vrai qu'il parlait comme un livre, Toujours d'un ton confit en savoir-vivre |
Vert-Vert, ch. II |
confit, ite [1] |