L'homme éclairé suspend l'éloge et la censure |
Méch. IV, 4 |
suspendre |
Je n'outre rien ; telle est en somme La demeure où je vis en paix, Concitoyen du peuple gnome, Des sylphides et des follets |
Chartreuse. |
sylphe, ide |
Des régions de sylphirie, De ce séjour aérien Dont ma douce philosophie Sait bannir la mélancolie En rimant quelque aimable rien.... |
les Ombres. |
sylphirie |
Les vieilles même au marcher symétrique Des ans tardifs ont oublié le poids |
Ver-vert, III |
symétrique |
Loin de la gravité chinoise De ce vieux druide empesé, Qui, sous un air symétrisé, Parle à trois temps, rit à la toise.... |
Chartreuse. |
symétrisé, ée |
Telles on nous peint les tanières Où gisent ainsi qu'au tombeau Les pythonisses, les sorcières, Dans le donjon d'un vieux château |
Chartr. |
tanière |
Selon l'amant du jour et la couleur du temps |
le Méchant, I, 2 |
temps |
Comment peut-on savoir ce qu'on tient avec lui ? Jamais ce qu'il vous dit n'est ce qu'il veut vous dire |
le Méch. I, 5 |
tenir |
Autre esprit inégal, sans aucune tenue |
le Méch. v, 5 |
tenue |
Nous avons, je le vois, la tête un peu légère |
Méchant, III, 9 |
tête |
Vous autres, fortes têtes, Vous voilà ; vous prenez tous les gens pour des bêtes |
Méch. I, 4 |
tête |
Souvent un tiers se brouille avec les deux partis |
Méch. IV, 7 |
tiers, erce |
...ce chêne énorme Dont la tige toujours informe S'épuise en rameaux superflus |
Épît P. Bougeant. |
tige |
Exempte d'un culte hypocrite, La raison ne connaît de rangs Que ceux que donne le mérite Et de titres que les talents |
Épît. Égal. |
titre [1] |
Nous n'y choisirons point pour guide Cette raison froide et timide Qui toise impitoyablement Et la pensée et le langage |
Épît. P. Bougeant. |
toiser |
Aussi connais-je bien mon monde ; et je défie, Quant j'ai toisé mes gens, qu'on m'en impose en rien |
le Méch. III, 10 |
toiser |
Ma foi, laissez tomber tout cela de soi-même |
le Méch. IV, 7 |
tomber |
Enfin pourtant il a passé le tour Du monastère.... |
Ver-vert, II |
tour [2] |
N'importe, si mes soins tournent heureusement |
Méch. IV, 2 |
tourner |
Monsieur, vous seul pouvez rétablir cette affaire : Elle tourne au plus mal |
le Méch. III, 4 |
tourner |
Toute femme m'amuse, aucune ne m'attache |
le Méch. II, 1 |
tout, toute |
Tout languit, tout est mort sans la tracasserie ; C'est le ressort du monde et l'âme de la vie |
Méchant, II, 1 |
tracasserie |
On applaudit aux traits du méchant qu'on abhorre |
Méchant, IV, 4 |
trait [1] |
Lisette : Ma maîtresse autrefois me traitait à merveille, Et ne peut me souffrir depuis qu'il la conseille |
le Méchant, I, 2 |
traiter |
Transfuge des routes ingrates De l'infructueux Hélicon, Dans les retraites des Socrates J'allais jouir de ma raison |
Chartr. |
transfuge |
Sur sa vertu par le sort traversée, Sur son voyage et ses longues erreurs, On aurait pu faire une autre Odyssée |
Ver-vert, I |
traversé, ée |
Trop mieux aimant suivre quelques dragons |
Ver-vert. |
trop |
Sur ces rives tumultueuses Où les passions fastueuses Font régner le luxe et le bruit |
Chartr. |
tumultueux, euse |
Turlupinant les jeunes précieuses, Il imitait leur courroux babillard |
Ver-vert. ch. IV |
turlupiner |
Et pleinement remis à l'unisson Avec nos soeurs pour l'air et pour le ton, Il redevint plus dévot qu'un chanoine |
Ver-vert, IV |
unisson |
On peut faire une chanson sur elle ; Cela vaut mieux qu'un livre, et court tout l'univers |
le Méch. II, 3 |
univers |
La mère de Valère est maussade, ennuyeuse, Sans usage du monde, une femme odieuse |
le Méch. I, 4 |
usage |
Le monde usé pour moi n'a plus rien qui me touche |
Sidney, II, 2 |
usé, ée |
Ma foi, quand je parcours tout ce qui le compose [le monde], Je ne trouve que nous qui valions quelque chose |
Méch. II, 3 |
valoir |
Une franchise respectable, une probité sans nuages, et une conduite sans variations |
Disc. à l'Acad. |
variation |
On ne vit qu'à Paris et l'on végète ailleurs |
le Méch. III, 9 |
végéter |
Et quelques vers échappés à ma veine, Nés sans dessein et façonnés sans peine, Pour l'avenir ne m'engagent à rien |
Épître à ma muse. |
veine |
Je dis ce qui me vient, et l'on peut me le rendre |
le Méch. I, 4 |
venir |
N'en voit-on pas sans cesse Qui jusqu'à quarante ans gardent l'air éventé, Et sont les vétérans de la fatuité ? |
le Méch. I, 4 |
vétéran |
J'ai dévoilé les mystères secrets, L'art des parloirs, la science des grilles, Les graves riens, les mystiques vétilles |
Ver-vert, I |
vétille |