| Il n'a d'autre défaut qu'un peu d'étourderie | Méchant, II, 1 | étourderie | 
				
			| Je n'approuverais pas ce début étourdi, Si vous aviez affaire à quelqu'un d'estimable | Méchant, II, 7 | étourdi, ie [2] | 
				
			| Vous n'êtes point à vous ; le temps, les biens, la vie, Rien ne vous appartient, tout est à la patrie | Sidnei, II, 6 | être [1] | 
				
			| Soit dit confidemment, je crois qu'il est jaloux De tous les sentiments qui m'attachent à vous | Méchant, v, 5 | être [1] | 
				
			| Pour Valère et Cléon, quoique je sois bien sûre Qu'ils se connaissent fort, ils s'évitent tous deux | Méchant, IV, 1 | éviter | 
				
			| J'abandonne l'exactitude Aux gens qui riment par métier ; D'autres font des vers par étude ; J'en fais pour me désennuyer | les Ombres. | exactitude | 
				
			| Ou j'aurais une prude au ton triste, excédant, Une bégueule enfin qui serait mon pédant | Méch. II, 7 | excédant, ante | 
				
			| Fatigué de la cour, excédé de la ville, Je ne puis être bien que dans ce libre asile | Sidn. II, 2 | excédé, ée | 
				
			| Je ne sais ce que j'ai, tout m'excède aujourd'hui | le Méchant, I, 4 | excéder | 
				
			| Dans l'esprit de Florise il est expédié | Méchant, V, 1 | expédié, ée | 
				
			| Me donnerez-vous l'explication d'une telle conduite ? Une explication ! en faut-il quand on s'aime ? | Méchant, IV, 7 | explication | 
				
			| Mille bonbons, mille exquises douceurs Chargeaient toujours les poches de nos soeurs | Vert-Vert, I | exquis, ise | 
				
			| Les b, les f voltigeaient sur son bec ; Les jeunes soeurs crurent qu'il parlait grec | Vert-Vert, IV | f | 
				
			| Je voudrais mettre au fait celui qui me suivra, Lui laisser mes projets | le Méch. I, 2 | fait [2] | 
				
			| ....N'en voit-on pas sans cesse Qui jusqu'à quarante ans gardent l'air éventé Et sont les vétérans de la fatuité ? | Méchant, I, 4 | fatuité | 
				
			| Loin de ces faussets du Parnasse, Qui, pour avoir glapi parfois Quelque épithalame à la glace Dans un petit monde bourgeois, Ne causent plus qu'en folles rimes, Ne vous parlent que d'Apollon.... | la Chartreuse. | fausset [1] | 
				
			| Que les hommes sont faux, et qu'ils savent, hélas ! Trop bien persuader ce qu'ils ne sentent pas ! | Méchant, IV, 1 | faux, fausse [1] | 
				
			| Désir de fille est un feu qui dévore, Désir de nonne est cent fois pis encore | Vert-vert, ch. II | feu [1] | 
				
			| Le maître chantre, intendant du lutrin, Vient au lutrin, il cherche mais en vain ; à feuilleter il perd et temps et peine | Lutrin viv. | feuilleter | 
				
			| Tu n'es faite que pour la vie ; Et t'entretenir des tombeaux, Ce serait déployer sur la naissante aurore Du soir d'un jour obscur les nuages épais, Et donner à la jeune Flore Une couronne de cyprès | à sa soeur. | flore [1] | 
				
			| Avec son ton, son air et sa frivolité, Il n'est pas mal en fonds pour être détesté | Méchant, II, 6 | fonds | 
				
			| Je suis fou de Lisette et j'en ai pour la vie | Méchant, II, 1 | fou [1] | 
				
			| M'embarrassant fort peu des intrigues frivoles D'un tas de freluquets, d'une troupe de folles | Méch. III, 9 | freluquet | 
				
			| On est en garde, on doute enfin si l'on rira | Méchant, IV, 7 | garde [1] | 
				
			| Car les dragons, race assez peu dévote, Ne parlaient là que langue de gargote | Vert-vert, III | gargote | 
				
			| Qu'il n'entre point : avec ce lucifer, En garnison nous aurions tout l'enfer | Vert-vert, ch. IV | garnison | 
				
			| D'abord l'oiseau, comme il n'était pas bête, Vit qu'il devait oublier pour toujours Tous les gaudés qui farcissaient sa tête | Ver-Vert, III | gaudé | 
				
			| Quoi qu'il en soit, ma Minerve sévère Adoucira ces grotesques portraits, Et, les voilant d'une gaze légère, Ne montrera que la moitié des traits | le Lutrin vivant. | gaze | 
				
			| Vous autres fortes têtes, Vous voilà, vous prenez tous les gens pour des bêtes | Méch. I, 4, li 7 | gens [1] | 
				
			| Ci-gît Vert-vert, ci-gisent tous les coeurs | V, vert, IV | gésir | 
				
			| On dit pourtant, pour terminer ma glose En peu de mots, que l'ombre de l'oiseau Ne loge plus dans le susdit tombeau | Vert-vert, IV | glose | 
				
			| Tant de prétentions, tant de petites grâces Que je mets, vu leur date, au nombre des grimaces | Méchant, IV, 9 | grâce | 
				
			| À sa grand'coiffe, à sa fine étamine | Vert-vert, III | grand, ande | 
				
			| Toute la grille à ces mots effroyables Tremble d'horreur | Vert-vert, IV | grille | 
				
			| Mais force fut au grivois dépité D'être conduit au gîte détesté | Vert-Vert, III | grivois | 
				
			| Le curé de l'île susdite.... N'avait point avant les étrennes Fait apporter de nos climats De guide-ânes ni d'almanachs Pour le guider dans ses antiennes | le Carême impromptu. | guide-âne | 
				
			| Souvent l'essaim des folâtres amours.... Donne aux bandeaux une grâce piquante, Un air galant à la guimpe flottante | Vert-Vert, I | guimpe | 
				
			| Non loin de l'armorique plage, Il est une île, affreux rivage, Habitacle marécageux, Moitié peuplé, moitié sauvage | Carême impromptu. | habitacle | 
				
			| Tisiphone désarmée, la Parque oisive, Mégère attendrie, le monarque des mânes lui-même étonné de se trouver sensible ; telles sont les images parlantes et les éloquentes allégories sous lesquelles la première antiquité se plaît à nous peindre la puissance de l'harmonie dès les temps héroïques | Disc. sur l'harmonie | harmonie | 
				
			| Une société peu nombreuse, et qui s'aime, Où vous pensez tout haut, où vous êtes vous-même | Méchant, IV, 4 | haut, aute |