habitacle
nm (a-bi-ta-kl')
- 1Habitation, demeure ; il ne se dit guère que dans le style soutenu et dans celui de l'Écriture. L'habitacle du Très Haut.
Se retire aux tombeaux, habitacle d'horreur
. [R. Garnier, Marc-Antoine, IV, 1]Un bourg était autour, ennemi des autels, Gens barbares, gens durs, habitacle d'impies
. [La Fontaine, Phil. et Baucis.]Non loin de l'armorique plage, Il est une île, affreux rivage, Habitacle marécageux, Moitié peuplé, moitié sauvage
. [Gresset, Le carême impromptu]Quels beaux échanges d'amitié Font digne de regrets l'habitacle des hommes ?
[Chénier, Odes et Iambes]Le souverain des hiérarchies maudites est entré dans son habitacle impur
. [Chateaubriand, Les martyrs, ou Le triomphe de la religion chrétienne]Fig. et par plaisanterie. L'habitacle de la raison, la tête, le cerveau.
Pâris a peur qu'on ne lui fêle L'habitacle de la raison
. [Scarron, Virgile travesti] - 2 Terme de marine. Armoire dans laquelle est placée en suspension la boussole ou compas de route. D'après Legoarant, habitacle, terme de marine, est féminin ; l'Académie le dit masculin.
- rechercher