Citations correspondant à « élégie » : 12 citations trouvées dans le Littré
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Mais la tendre élégie et sa grâce touchante M'ont séduit ; l'élégie à la voix gémissante, Au ris mêlé de pleurs, aux longs cheveux épars, Belle, levant au ciel ses humides regards CHÉNIER Élég. 32 élégie
L'élégie en orna ses douloureux caprices BOILEAU Art poét. II caprice
Il faut que le coeur seul parle dans l'élégie BOILEAU Art poét. II coeur
Elle [l'élégie] peint des amants la joie et la tristesse BOILEAU ib. II joie
Elle [l'élégie] peint des amants la joie et la tristesse BOILEAU Art p. II tristesse
Le style de l'élégie doit être doux, naturel, touchant et sentimenté LE P. MOURGUES dans DESFONTAINES sentimental, ale
La plaintive élégie, en longs habits de deuil, Sait, les cheveux épars, gémir sur un cercueil BOILEAU Art p. II épars, arse [1]
Ton se dit aussi des autres caractères que l'expression reçoit de la pensée, de l'image, du sentiment : le ton triste de l'élégie, le ton galant du madrigal, le ton léger de la plaisanterie, le ton pathétique, le ton sérieux MARMONTEL Oeuv. t. X, p. 254 ton [2]
Mais, pour bien exprimer ces caprices heureux [de l'élégie], C'est peu d'être poëte, il faut être amoureux BOILEAU Art p. II exprimer
Vous n'avez point la mine de vous rendre pour une élégie, et je crois que ce serait étrangement commettre les muses que d'entreprendre un coeur comme le vôtre, sans aucun autre appui que celui qu'elles peuvent donner SÉNECÉ Lett. à M*** entreprendre
La plaintive élégie en longs habits de deuil Sait les cheveux épars gémir sur un cercueil ; Elle plaint des amants la joie et la tristesse, Flatte, menace, irrite, apaise une maîtresse ; Mais, pour bien expliquer ses caprices heureux, C'est peu d'être poëte, il faut être amoureux BOILEAU Art poét. II élégie
L'auteur a compris sous la dénomination générale d'ïambes toute satire d'un sentiment amer et d'un mouvement lyrique ; cependant ce titre n'appartient réellement qu'aux vers satiriques composés à l'instar de ceux d'André Chénier ; le mètre employé par ce grand poëte n'est pas précisément l'ïambe des anciens, mais quelque chose qui en rappelle l'allure franche et rapide : c'est le vers de douze syllabes, suivi d'un vers de huit, avec croisement de rimes ; cette combinaison n'était pas inconnue à la poésie française, l'élégie s'en était souvent servie, mais en forme de stances ; c'est ainsi que Gilbert a exhalé ses dernières plaintes BARBIER ïambes. ïambe