étrenne
nf (é-trè-n')	 
- 1Présent à l'occasion du premier jour de l'an. Recevoir des étrennes. Cet enfant a reçu de très jolies étrennes. ....Si je t'apprends la guise Et le moyen d'être un jour plus content Qu'un petit roi, sans te tourmenter tant, Que me veux-tu donner pour mes étrennes ? [La Fontaine, Jument.]Vous m'envoyez donc des étrennes, ma très chère ? [Sévigné, 396]....Compare prix pour prix Les étrennes d'un juge et celles d'un marquis . [Racine, Les plaideurs]Mon libraire à qui j'ai donné cette petite histoire pour ses étrennes . [Voltaire, La princesse de Babylone]En ce sens, il s'emploie le plus souvent au pluriel. Au sing. Un cadeau. Pourrez-vous souffrir que ma veine Ose vous donner une étrenne, Vous qui n'en recevez que de la main des dieux ? [Voltaire, Poèmes et épîtres]
- 2 Au sing. Première vente que fait un marchand dans sa journée. J'ai toujours entendu dire qu'il ne fallait jamais refuser son étrenne . [Legrand, les Paniers, sc. 2]
- 3Le premier usage qu'on fait d'une chose. Ce linge est neuf, vous en aurez l'étrenne.Donner à quelqu'un l'étrenne de sa barbe, se faire embrasser par quelqu'un quand on vient d'être rasé. PROVERBEÀ bon jour, bonne étrenne, se dit quand il nous arrive quelque chose d'heureux en un bon jour.
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