Voir les citations avec "abomination"

abomination

nf (a-bo-mi-na-sion)
  • 1Aversion, répulsion. Avoir en abomination. Il est en abomination à tout le monde. Ce sacrement qu'elles auraient en abomination. [Pascal, Les provinciales] Vous laisserez votre nom en abomination à mes élus. [Pascal, Proph. 33]
  • 2Chose abominable. Il serait à souhaiter que ces abominations fussent ensevelies dans un éternel oubli. [Bourdaloue, Pens. t. III, p. 135] Les désordres et les abominations de toute sa vie. [Massillon, Injust. du monde.] L'abomination entre jusque dans le lieu saint. [Massillon, Médis.] Il a vu les abominations en honneur au milieu de son peuple. [Massillon, Conv.] Nos prières et nos vertus sont abomination devant Dieu. [Pascal, Rel. 46]
  • 3Dans les sermonnaires, abomination signifie particulièrement le culte des idoles, et même toute fausse religion. Manassès qui avait introduit l'abomination dans le lieu saint. [Massillon, Mélange.] Mahomet était déjà prêt de (prêt à) venir placer l'abomination dans le lieu saint. [Massillon, Franc.] L'abomination était répandue sur toute la terre. [Pascal, Juifs, 20] Les abominations où tu es tombé sous Achaz. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] On voit l'abomination dans le temple. [Bossuet, ib. II, 4]
  • 4En style de l'Écriture, l'abomination de la désolation. Vous verrez l'abomination de la désolation. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]
  • rechercher