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accablé, ée

part. passé. (a-kâ-blé, blée)
  • 1Cédant, succombant sous le poids. Accablé sous un fardeau trop lourd. Dante a peint les avares accablés sous des chapes de plomb. La vigne était accablée sous son fruit. [Fénelon, Télémaque]
  • 2 Fig. Accablé de maux. Accablé de dettes. Il fut accablé par le nombre. Cet homme d'État, accablé par ses ennemis. Le régiment accablé par des forces supérieures. Accablé d'affaires. Accablé d'honneurs. Accablé d'outrages. Accablé d'une aussi haute fortune. Je suis accablé de voir que le mal a fait tant de progrès. Une femme qui n'avait nuls signes de grossesse, accablée d'ailleurs d'un grand nombre d'incommodités très cruelles. [Fontenelle, Littre.] Accablé des malheurs où le destin me range. [Corneille, Le Cid] Il semble à l'âme que son mal est sans remède, tant elle en est possédée et accablée. [Bourdaloue, Pensées, t. II, p. 22] Tâche de les convaincre par une multitude de preuves dont ils devraient être accablés. [Bourdaloue, ib. p. 274] ... j'allais, accablé de cet assassinat, Pleurer Britannicus, César et tout l'État. [Racine, Britannicus] Non, non, je ne puis vivre accablé de sa haine. [Racine, Alexandre le grand] Vous pensez.... qu'un coeur, accablé de tant de déplaisirs, De son persécuteur ait brigué les soupirs ? [Racine, Andromaque] Lusignan, ce vieillard accablé de douleurs. [Voltaire, Zaïre] Si je l'ai jusqu'ici de tant d'honneur comblée, De tant de faveurs accablée.... [Corneille, Agésilas]
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