admiration
nf (a-dmi-ra-sion ; en poésie, de cinq syllabes)
- 1Sentiment excité par ce qui est beau, merveilleux, sublime. Ravi d'admiration. Exciter des transports d'admiration.
Souvenez-vous de l'admiration que la princesse donnait à toute la cour
. [Bossuet, Oraisons funèbres]Princesse, le digne objet de l'admiration de deux grands royaumes
. [Bossuet, Oraisons funèbres]Seize années d'une prospérité accomplie qui coulèrent sans interruption avec l'admiration de toute la terre
. [Bossuet, ib.]Ils n'étaient pas moins en admiration de leur rétablissement fait contre toute apparence, dans le temps et par celui qui leur avait été marqué
. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]L'innocence des généraux faisait l'admiration des peuples
. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]Vous serez en admiration de ces conseils de la Providence
. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]Toute la cour fut dans l'admiration de la magnificence de ce présent
. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]Un parc qui faisait l'admiration de tout le pays
. [Sévigné, 406]Ils paraissaient pleins d'admiration pour Protésilas
. [Fénelon, Télémaque]L'admiration de sa bonté [de Dieu]
. [Fléchier, III, 340]C'est à nous de répondre à l'admiration Que Rome en expirant conserve à notre nom
. [Voltaire, La mort de César]Qu'à l'univers surpris cette grande action Soit un objet d'horreur ou d'admiration
. [Voltaire, ib. III, 2]Je hais les admirations fondées sur des contes
. [St-évrem. II, 3] - 2L'objet même qu'on admire. On tient à ses vieilles admirations.
Il devient l'admiration de la superbe Ninive
. [Massillon, Péch.]
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