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affadir

vt (a-fa-dir)
  • 1Rendre fade. Affadir une sauce.
  • 2 Fig. Ôter le sel, le piquant. Affadir une épigramme. Vous avez fardé la peinture ; Vous affadissez l'opéra. [Béranger, Pauvres am.]
  • 3Causer une sensation désagréable au palais, à l'estomac, par quelque chose de fade. Le miel affadit le coeur. Comme il y a de bonnes viandes qui affadissent le coeur, il y a un mérite fade et des personnes qui dégoûtent avec des qualités bonnes et estimables. [La Rochefoucauld, Pensées, 48]
  • 4 Fig. Ces gens.... l'affadissaient, L'endormaient en contant leur flamme. [La Fontaine, Petit Ch.]
  • 5S'affadir, vpron Devenir fade. De Molière oublié le sel s'est affadi. [Voltaire, Poèmes et épîtres] [Dans le monde] Il faut se prêter, s'accommoder, s'affadir avec les enfants de la terre, nous qui devions en être le sel. [Massillon, Conf. Fuite.] L'éloquence, toujours flatteuse dans les monarchies, s'est affadie par des adulations dangereuses aux meilleurs princes. [Massillon, Louis le Grand.]
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