aliéné, ée
part. passé. (a-li-é-né, née)
- 1Dont la propriété a été transférée. Bien aliéné. Terre aliénée.
- 2Séparé.
C'est déjà un scandale qu'un pasteur soit aliéné de ses brebis ; mais c'est une profanation et le comble du désordre qu'il s'autorise là-dessus à leur refuser les saints mystères
. [Massillon, Confér. Amour des past.] - 3Éloigné, en parlant des esprits. Coeurs aliénés.
Combien voyons-nous de chrétiens aliénés de la vie de Dieu !
[Fénelon, t. XVII, p. 328]Les soucis ou les espérances le tenaient toujours aliéné
. [Vauvenargues. Cléon, Var.] - 4Rendu fou. Il a l'esprit aliéné. Il est aliéné d'esprit. Il est aliéné.
Canillac trouve le duc d'Orléans versant des larmes, aliéné par le désespoir
. [Voltaire, Le siècle de Louis XIV]Ah ! seigneur, pardonnez à mes sens éperdus, d'horreur aliénés
. [Voltaire, Guèbres, II, 7] - 5 nm et f Un aliéné, une aliénée, un fou, une folle. L'hôpital des aliénés.
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