allée
nf (a-lée)
- 1L'action d'aller. Pour aller à cette chapelle, il faut toujours monter ; l'allée est très rude, le retour est facile.
Familièrement, au pl. Allées et venues, courses, démarches. Il perd son temps en allées et venues.
Fig.
La nature de l'homme n'est pas d'aller toujours ; elle a ses allées et ses venues
. [Pascal, édit. Cous.] - 2Passage étroit entre deux murs, conduisant du dehors dans l'intérieur d'une maison.
J'entre dans une allée pour échapper aux spectateurs
. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse] - 3Voie entre deux rangs d'arbres.
Aristote choisit dans le Lycée un lieu où il y avait de belles allées d'arbres
. [Fénelon, Philos. Arist.]Je l'ai trouvé, seigneur, au bout de cette allée, Où la clarté du ciel semble toujours voilée
. [Corneille, Rodogune, princesse des Parthes]C'est lui qui a inventé les machines à transporter de gros arbres tout entiers sans les endommager, de sorte que, du jour au lendemain, Marly changeait de face, et était orné de longues allées arrivées de la veille
. [Fontenelle, Sébastien.]PROVERBE
Il lui a donné l'allée et le venir ; il lui a donné un soufflet sur l'une et l'autre joue.
Tiens, fat, voilà l'allée et le venir
. [Scarron, Le Roman comique]
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