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amortir

vt (a-mor-tir)
  • 1Rendre comme mort, c'est-à-dire rendre plus faible, moins vif, moins violent, moins dur. Un barrage amortissait la force du courant. Amortir un choc, une chute. Amortir l'éclat de la lumière. L'âge amortira l'ardeur des passions. L'esprit ? C'est un feu qu'une maladie et qu'un accident amortissent. [Fléchier, Oraisons funèbres] Mille choses que le temps devrait avoir amorties. [Sévigné, 26]

    En parlant des herbes, leur faire perdre leur âcreté. Amortir ou faire amortir des herbes, du céleri.

    Rendre la viande plus tendre. Certaines viandes ont besoin d'être amorties.

  • 2 En termes de finances, racheter une dette, une rente, une redevance.
  • 3Autrefois, donner aux mainmortables le droit de devenir propriétaires.

    Donner un bien sous la condition qu'on sera nourri jusqu'à la mort par le donataire.

    Dans l'ancienne jurisprudence, amortir un héritage, diminuer les droits, profits et revenus qui en dépendent.

    Amortir la foi et hommage, se faire décharger de la foi et hommage, à la charge de quelque autre redevance.

  • 4 En termes de marine, ôter à un bâtiment sa vitesse par un moyen quelconque.

    vi Rester échoué pendant le reflux.

  • 5S'amortir, vpron Devenir amorti. Son ardeur s'est promptement amortie. Ce nectar où tes feux s'amortissent. [Béranger, Bacchante.]
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