apanage
nm (a-pa-na-j')
- 1 Terme de féodalité. Terres ou certaines portions du domaine royal qu'on donne aux princes pour leur subsistance, mais qui reviennent à la couronne après l'extinction de leurs descendants mâles.
- 2 Par analogie.
L'île fut lors donnée en apanage à Lucifer
. [La Fontaine, Papef.] - 3Le droit ou le pouvoir exercé. Dans ce sens on disait avoir apanage sur une contrée.
- 4 Fig. Ce qui est le propre de quelqu'un, de quelque chose. Les infirmités sont l'apanage de la vieillesse.
Le fanatisme et les contradictions sont l'apanage de la nature humaine
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]Le présent seul est de notre apanage, Et l'avenir peut consoler le sage, Mais ne saurait altérer son repos
. [Voltaire, Poèmes et épîtres]La liberté, la paix, qui font notre apanage
. [Voltaire, Les Scythes]C'est l'apanage de la créature d'être sujette au changement
. [Bossuet, Lettres abb. 72]Le duc d'York s'étant persuadé qu'elle [la dame] était de son apanage
. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]
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