appel
nm (a-pèl)
- 1Action d'appeler. Ce cri est un appel.
Faire un appel à la générosité de quelqu'un, à la charité publique, l'invoquer, en réclamer des secours.
- 2Vérification de présence obligée des membres d'une assemblée, d'un corps. Faire l'appel ; manquer à l'appel ; ne pas répondre à à l'appel.
Appel nominal, appel des membres d'une assemblée délibérante, pour que chacun donne son vote.
Fig.
Je vais faire le recensement de l'Amérique septentrionale : beaucoup de tribus manqueront à l'appel
. [Chateaubriand, Voyage en Amérique] - 3Signal donné par la trompette ou le tambour pour assembler les soldats. On sonne à trois heures le premier appel.
- 4 Terme d'escrime. Attaque faite par un simple battement du pied.
- 5Provocation en duel.
Je m'en pris à lui [au comte d'Harcourt] ; je lui fis un appel à la Comédie
. [Retz, I, 3]Cherchez si l'on vit un seul appel quand elle [Rome] était couverte de héros
. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse] Maintenant on emploie plus ordinairement cartel. - 6 Terme de manége et de chasse. Appel de langue, action d'exciter un chien ou un cheval en donnant de la langue.
- 7Manière de sonner du cor pour animer les chiens.
En musique, appel de cors, traits de cors dans une symphonie qui offre quelque ressemblance avec les appels de chasse.
- 8 En termes de conscription, action d'appeler sous les drapeaux. On fera au mois de janvier prochain l'appel de la classe de cette année.
- 9 Terme de finances. Appel de fonds, demande du versement de nouveaux fonds à des actionnaires ou à des associés.
- 10 Terme de procédure. Recours à un juge supérieur. Cour d'appel.
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