appuyé, ée
part. passé. (a-pui-ié, iée)
- 1Qui pèse sur. Appuyé sur le coude. Appuyé sur sa lance.
- 2Qui porte contre. Appuyé contre un mur.
- 3 Fig. Qui se repose sur, secondé. Appuyé sur la faveur populaire. Appuyé par le ministre dans son élection.
Sur son jugement seul ce grand homme appuyé
. [Voltaire, Tancrède]Après mille serments appuyés de mes larmes
. [Racine, Bérénice]Appuyé de Sénèque et du tribun Burrhus
. [Racine, Britannicus]Elle n'est en ces lieux que trop bien appuyée
. [Racine, Andromaque] - 4Marqué, significatif.
Ces derniers mots furent prononcés avec une gravité appuyée qui surprit fort l'assistance
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]D'un ton grave et d'un accent appuyé
. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation] - 5 Absolument. Appuyé, formule d'assentiment à une proposition, etc. Le projet doit passer par acclamation. - Appuyé !
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