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arbitrage

nm (ar-bi-tra-j')
  • 1Jugement par arbitre. Leurs voisins qui s'étaient soumis à leur arbitrage. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] La détermination doit être soumise à l'arbitrage des gens doctes. [Bossuet, Projet.] Le sénat mettrait ces princes en arbitrage. [Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence]
  • 2 Terme de banque. Opération par laquelle on choisit la voie la plus avantageuse pour tirer ou remettre des lettres de change sur une place étrangère ; et aussi trafic qui consiste à acheter des effets sur une place où ils sont dépréciés, pour les revendre sur d'autres places où ils sont recherchés. On dit faire les arbitrages, comme on dit faire l'escompte, les recouvrements.

    En termes de bourse, opération par laquelle on échange une valeur de bourse contre une autre, en vendant l'une et achetant l'autre. Par exemple, si les actions du chemin de fer d'Orléans sont présumées devoir hausser de dix pour cent au plus, et les actions du chemin de fer de Lyon de vingt pour cent, le spéculateur trouve avantage à vendre les actions d'Orléans qu'il détient, pour acheter des actions de Lyon ; il juge, il arbitre en faveur du chemin de fer de Lyon. On a fait des arbitrages en faveur de l'Orléans contre le Lyon.

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