arriérer
vt (a-riê-ré. La syllabe rié prend l'accent grave devant une syllabe muette, j'arrière, mais non au futur et au conditionnel : j'arriérerai, j'arriérerais)
- 1Retarder. Arriérer un payement.
Il faut encore interrompre ici cette matière qui arriérerait trop les autres
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] - 2S'arriérer, vpron Rester, demeurer en arrière. Dans une marche longue et rapide beaucoup de soldats s'arriérèrent.
- 3Être en retard des payements arrivés à échéance. Ce fermier s'arrière d'année en année.
- 4Être en retard, en parlant d'un travail. Cet employé se néglige ; il s'arrière tous les jours. Malgré mes efforts, ma besogne s'arrière.
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ARRIÉRER. - HIST. Ajoutez : XIIIe s. Lors dist à ceaus qui là estoient Cleomadès, pour riens qu'il voient, Ne se lievent ; car ce seroit Grans perils se nus [nul] s'en levoit ; Bien en porroient arrierer [mettre en arrière, empêcher] L'ouvrage dont il veut ouvrer, adenes
. Cleomades, V. 13 505, publié par Van Hasselt, Bruxelles, 1865]
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