Voir les citations avec "assoupir"

assoupir

vt (a-sou-pir), j'assoupis, j'assoupissais, j'assoupis, j'assoupirai, assoupissant
  • 1Jeter dans un sommeil ou léger ou de peu de durée. Un peu d'opium l'avait assoupi.
  • 2 Fig. Suspendre, diminuer momentanément. C'est ainsi qu'on déguise un violent dépit ; C'est ainsi qu'une feinte au dehors l'assoupit. [Corneille, Rodogune, princesse des Parthes]
  • 3Atténuer, empêcher les suites mauvaises. On assoupit les bruits qui couraient. Et l'on veut assoupir la chose en sa naissance. [Molière, Le misanthrope] Avez-vous avec elle eu quelque intelligence ? C'est ma soeur, et je puis assoupir tout cela. [Regnard, Les Ménechmes] La contestation éclata dans l'Académie, qui eut d'abord la sagesse d'écouter tout, et ensuite celle d'assoupir par son autorité une dispute qui n'en devait pas être une. [Fontenelle, Rolle.]
  • 4S'assoupir, vpron Se laisser aller doucement au sommeil. Il s'assoupit chaque jour après son repas. Dites !... mais pardonnez, déjà ma main chancelle, Tout mon corps se roidit, je me sens assoupir, J'expire et c'est pour vous qu'est mon dernier soupir, GILB. La marquise de Gange. (Dans cette phrase il y a ellipse du pronom réfléchi déjà exprimé.)
  • 5 Fig. Se calmer, s'affaiblir. Sa douleur va bientôt s'assoupir. L'affaire, qui avait fait du scandale, s'assoupit.
  • rechercher