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au-dessus

(ô-de-su ; l's se lie : au-dessus et en avant, dites : ô-de-su-z et)
  • 1 Loc. adv. Plus haut, supérieurement. Par rapport au cours de la Seine, Rouen est au-dessous, et Paris est au-dessus.
  • 2 Loc. prépos. Dix degrés au-dessus de zéro. Au-dessus de Paris, en amont. Les enfants au-dessus de sept ans.

    Fig. J'ai le coeur au-dessus des plus fières disgrâces. [Corneille, Le Cid] Votre vertu, madame, est au-dessus du crime. [Corneille, Nicomède] Je suis trop au-dessus de cette indignité. [Corneille, Héraclius, empereur d'Orient] Ta vertu met ta gloire au-dessus de ton crime. [Corneille, Horace] De pareils serviteurs sont les forces des rois, Et de pareils aussi sont au-dessus des lois. [Corneille, ib. V, 3] Dont le bonheur semblait au-dessus du revers. [Corneille, La mort de Pompée] Mais tant de grandeur d'âme est au-dessus de moi. [Voltaire, Alzire, ou Les américains] Pour vous mettre au-dessus de tous les bernements. [Molière, L'école des maris] Vous êtes au-dessus d'une telle faiblesse. [Molière, Les femmes savantes] Pour se mettre au-dessus de la critique des hommes. [Fénelon, Télémaque] Elle vous élevait au-dessus de votre père. [Fénelon, Télémaque] Ne cherchez point les choses qui sont au-dessus de vous [hors de votre portée]. [Fénelon, III, 141] Elle se mit au-dessus de tous ces petits bruits. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont] Pour qu'il les mette au-dessus de leurs ennemis. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] Fabius se mettant au-dessus des bruits populaires. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] M. Jurieu s'est mis au-dessus de tout cela. [Bossuet, Avert. 6] Elles sont au-dessus de tous les reproches. [Sévigné, 452] Ce que je sens est au-dessus des paroles. [Sévigné, 521]

    Venir au-dessus de.... venir à bout de.... La seconde commère Vint au-dessus de ce qu'elle entreprit. [La Fontaine, Gag.]

    Familièrement. On en a au-dessus des yeux, on n'y tient pas. [La Bruyère, 8]

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