avalé, ée
part. passé. (a-va-lé, lée)
- 1Descendu. Du vin avalé dans la cave. Vieux en ce sens.
- 2Pendant, en parlant des parties du corps. Joues avalées. Ce chien a les oreilles bien avalées.
Le verrat doit avoir la tête grosse, le groin court et camus, le cou grand et épais, le ventre avalé....
[Buffon, Cochon.]En parlant du cheval, croupe avalée, croupe qui va en s'abaissant de la partie antérieure à la partie postérieure : défaut commun dans certaines races. Ventre avalé, ventre volumineux et tendant à s'abaisser : conformation qui indique un cheval peu propre aux allures rapides.
- 3Autrefois on disait avalé, d'une façon générale, pour pendant, épars.
Et ses cheveux mêlés Flottaient au gré du vent sur son dos avalés
. [Régnier, Épîtres]Courir à brides avalées
. [Scarron, Virgile travesti] On dit aujourd'hui à bride abattue. - 4Descendu par la gorge. Les morceaux hâtivement avalés.
Fig. Des affronts patiemment avalés.
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AVALÉ, ÉE. Ajoutez :5Supprimé dans la prononciation.
Ce verbe est ATAHVS ; le t final est tombé ; dans cette forme, le savant philologue [M. Bréal] reconnaît une corruption de ATTAGVST ; le g, comme dans Aoustus pour Augustus, a été avalé et remplacé par l'aspiration de l'h. [Ferd. Delaunay, Journ. offic. 20 juin 1876, p. 4336, 1re col.]
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