avilir
vt (a-vi-lir)	 
- 1Rendre vil. 
Il avilit son rang.... Tous auraient brigué l'honneur de l'avilir ; Dans une longue enfance ils l'auraient fait vieillir
. [Racine, Britannicus] - 2 Terme de commerce. Déprécier. L'encombrement sur le marché avilit les marchandises.
 - 3S'avilir, vpron Se rendre méprisable. 
La vertu s'avilit à se justifier
. [Voltaire, Œdipe]On peut, sans s'avilir, S'abaisser sous les dieux, les craindre et les servir
. [Voltaire, Sémiramis]Moi, jaloux ! qu'à ce point ma fierté s'avilisse !
[Voltaire, Zaïre] - 4Perdre sa valeur. 
Et qu'on ne dise pas que je répands ici de fausses terreurs, que les billets de la caisse d'escompte ne s'avilissent point
. [Mirabeau, Collection complète des travaux de M. Mirabeau l'aîné]Fig.
Saint Augustin dit que ces merveilles [de l'univers] se sont avilies par leur répétition
. [Fénelon, Traité de l'existence de Dieu] 
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