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bail

nm (ball, ll mouillées)
  • Terme de jurisprudence. Contrat par lequel on cède la jouissance d'une chose pour un prix et pour un temps. Il vint lui signifier de rompre le bail. [Sévigné, 209] De jour en jour leur ligue avare Augmenterait le prix des baux. [Béranger, Math. Brun.]

    L'acte même. Nous n'avons pas encore signé le bail.

    Fig. C'est comme si je renouvelais un bail de vie. [Sévigné, 280] J'assurai Chamillart qu'il serait bien reçu [du roi], quand bien même il embarrasserait le roi ; et que, de cette époque, ce serait un nouveau bail passé avec lui. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

    Au pl. Des baux.

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2Ancien terme de droit en Bretagne. Bail à convenant, bail en premier détachement, dit aussi acconvenancement, bail fait pour un temps convenu, au bout duquel le propriétaire foncier pouvait déposséder le tenancier, moyennant remboursement de ses dépenses à dire d'experts. [Méheust, dans Mémoires de la Société centrale d'agriculture, 1873, p. 300]
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