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brigand

nm (bri-gan ; le d ne se lie pas dans le parler ordinaire ; dans le parler soutenu on dit : un brigan-t armé ; au pluriel, des bri-gan-z armés)
  • 1Celui qui exerce le vol et la pillerie par la force et les armes. S'ils suivent au combat des brigands qui les vengent. [Racine, Mithridate] Reste impur des brigands dont j'ai purgé la terre. [Racine, Phèdre] Les brigands du midi, du nord et de l'aurore. [Voltaire, Tancrède]

    Fig. Et toi, Byron, semblable à ce brigand des airs [l'aigle]. [Lamartine, Méditations poétiques]

  • 2 Par extension, celui qui commet des exactions et des concussions.

    Mirabeau a dit brigande au féminin : Est-il besoin de vous rappeler qu'une nation, souveraine lorsqu'elle impose, n'est que débitrice quand elle paye ? Et que la nation, souveraine quand elle impose, est brigande et voleuse quand elle ne paye pas ? [Mirabeau, Collection complète des travaux de M. Mirabeau l'aîné] Cet emploi du féminin, qui aujourd'hui n'aurait pas faveur, s'autorise aussi d'un exemple d'Amyot.

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- REM. Brigande, employé comme adjectif par Mirabeau (et par Corneille ; Traître qui te fais fort d'une troupe brigande, Lexique, éd. Marty-Laveaux), l'a été comme substantif par Sainte-Beuve : Il [Léopold Robert] s'en était tenu à copier, en l'arrangeant pour ce rôle, une des belles brigandes de Sonnino, Causeries du lundi, t. X, L. Robert.

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