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broncher

vi (bron-ché)
  • 1Mettre le pied à faux. Un cheval peut broncher par maladresse ou par défaut d'aplomb. Le cheval reculait toujours, ronflant, soufflant, et bronchant comme un cheval effarouché qu'il était. [Scarron, Le Roman comique] Votre cheval bronchant vous laissait dans la plaine. [Rotrou, Bélisaire] Quand bronchant lourdement en un mauvais passage. [Régnier, Satires] Après ce mauvais pas où vous avez bronché. [Corneille, Le menteur]
  • 2 Fig. Hésiter, faillir. Jamais au bout du vers on ne te voit broncher. [Boileau, Satires] Leur venin [de mes ennemis] qui sur moi brûle de s'épancher, Tous les jours en marchant m'empêche de broncher. [Boileau, Epîtres] On marche devant Dieu ; mais, si on bronche, on se hâte de reprendre sa course. [Fénelon, XVIII, 383] M. de Vendôme, secouru de M. du Maine, ne laissa pas Barbezieux broncher à son égard. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

    PROVERBE

    Il n'y a si bon cheval qui ne bronche, c'est-à-dire les plus habiles se trompent, font des fautes.

    Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.

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