cape
- 1Manteau à capuchon fort en usage autrefois et dont les deux sexes se servaient.
Ainsi mangeaient les princesses [sous François 1er] couvertes d'une cape de toile cirée
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]Fig. N'avoir que la cape et l'épée, être sans fortune.
Et n'ayant pour tout bien que la cape et l'épée, Toute mon espérance aurait été trompée
. [Regnard, Les Ménechmes]Fig. N'avoir que la cape et l'épée, n'avoir que des dehors, que l'apparence du mérite.
Pour le petit marquis, je trouve qu'il n'y a rien de si mince que sa personne, et ce sont de ces mérites qui n'ont que la cape et l'épée
. [Molière, Le misanthrope]Sous cape, en cachette, à la dérobée, en dessous.
L'esprit malin riait sous cape
. [La Fontaine, Belph.]Ne peut-il pas.... Rire sous cape de ces tours ?
[La Fontaine, Oies.]Et vous menez sous cape un train que je hais fort
. [Molière, Tartuffe, ou l'imposteur]Io [Mme de Montespan] a été à la messe, on l'a regardée sous cape
. [Sévigné, 333]Il s'est justifié de ce qu'avait dit sous cape M. de Lauzun
. [Sévigné, 512]Je riais souvent sous cape de l'embarras de mon père et de ma mère, qui fort souvent ne savaient où se mettre
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Rire sous cape de toutes les sottises du public
. [Voltaire, Correspondance] - 2Actuellement, dans quelques provinces, vêtement dont les femmes se couvrent la tête et les épaules contre le mauvais temps. Sortir en cape.
- 3 En termes de marine, la cape est la grande voile du grand mât.
Être à la cape, se mettre, se tenir à la cape, se dit d'un navire qui, la barre sous le vent, et presque à sec de voiles, présente le côté afin de ne plus faire route.
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