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carême-prenant

nm (ka-rê-me-pre-nan)
  • 1Les trois jours gras avant le mercredi des cendres, et particulièrement le mardi. On dirait qu'il est céans carême-prenant tous les jours. [Molière, Le bourgeois gentilhomme] Je vous trouve heureuse d'être délivrée de carême-prenant [des farces des jours gras]. [Sévigné, 411]

    Tout est de carême-prenant, se dit en parlant de certaines libertés qui se prennent pendant les jours gras. Au milieu de tant d'honnêtetés tout est de carême-prenant. [Sévigné, 157]

  • 2Personne masquée pendant ces jours gras ; et figurément, toute personne ridiculement vêtue. Au secours, au secours, votre fille on l'emporte, Des carêmes-prenants lui font passer la porte. [Regnard, Le bal] Vous voulez donner votre fille à un carême-prenant. [Molière, Le bourgeois gentilhomme]

    PROVERBE

    Il faut faire carême-prenant avec sa femme et Pâques avec son curé.

REMARQUE

Au pluriel des carêmes-prenants, et non des carême-prenant. Le sens de la locution est non pas qui prend, qui commence carême, mais carême qui prend, qui commence.

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