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chevalerie

nf (che-va-le-rie)
  • 1Institution militaire, propre à la noblesse féodale et consacrée par la religion. Les siècles de la chevalerie. Voilà où aboutit une aventure [descente du prince Édouard en Écosse] qui eût réussi dans les temps de la chevalerie, mais qui ne pouvait avoir de succès dans un temps où la discipline militaire, l'artillerie et surtout l'argent décident de tout à la longue. [Voltaire, Précis du siècle de Louis XV]

    La chevalerie errante, les chevaliers errants.

    Romans de chevalerie, romans où sont décrits les exploits, les caractères, les moeurs, le aventures, les amours des chevaliers tels que l'imagination les avait idéalisés.

    Faire chevalerie, se disait, dans la langue du moyen âge, des actes de vaillance ou de courtoisie que faisait un chevalier.

  • 2Le corps des chevaliers, la cavalerie noble. Rodrigue, à la tête de sa chevalerie, subjugua le royaume de Valence. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]

    Fine fleur de chevalerie, se disait pour l'élite des chevaliers et aussi pour un chevalier accompli.

  • 3Qualité, rang de chevalier.
  • 4Ordre de chevalerie, distinction honorifique instituée par divers souverains. Être décoré de plusieurs ordres de chevalerie. Non, d'aucune chevalerie Je n'ai le brevet sur velin. [Béranger, Vilain.]
  • 5Race noble. Cette maison est d'ancienne chevalerie.

    La noblesse. Un roi entouré de sa chevalerie.

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