civilement
adv. (si-vi-le-man)
- 1En matière civile. Poursuivre, juger civilement.
Être mort civilement, être frappé de la privation de tous ses droits civils.
En cet état-là il est mort civilement, et s'est comme déposé soi-même
. [Guez de Balzac, Ariste, ou De la cour]Être civilement responsable du dommage causé par une personne sur laquelle on a autorité, être tenu des réparations qui dépendent du droit civil, en cas de délit.
- 2Avec civilité, d'une façon honnête et polie. Il m'a reçu fort civilement.
Il en a usé le plus civilement du monde
. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]Je ne laisse pas de vivre civilement avec ceux qui ne le croient pas
. [Fontenelle, Entretiens sur la pluralité des Mondes]Je n'ai garde d'insulter sur vos misères, comme vous le reprochez civilement
. [Guez de Balzac, Correspondance]C'est une grande bonté à vous de prendre la peine de m'écrire et de me traiter aussi civilement que si je ne vous avais pas les infinies obligations que je vous ai
. [Voiture, Lettres]
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CIVILEMENT. - HIST. Ajoutez :
XVe s. L'avons restitué et restituons à ses bone fame et renommée.... satisfaction faicte à partie civilement tant seulement, se faicte n'est
. Lettres de remission, dans Romania, avril 1873, p. 234]
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