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clouer

vt (klou-é)
  • 1Fixer avec des clous. Clouer des lattes, des planches.

    Par extension. Le trait perça son bouclier et le lui cloua sur la poitrine. Il dit, et son épée, enfonçant la cuirasse, Le traverse et le cloue à cet infâme bois [un gibet qui était derrière]. [Masson, Helvét. III]

    Enfermer avec des clous. À sa mort on le cloue dans une bière. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]

    En termes de mer, clouer son pavillon, le fixer au mât du navire, de manière qu'il ne peut plus être amené : ce qui indique la détermination d'un équipage de ne pas se rendre.

  • 2 Fig. Fixer. Il saisit son adversaire et le cloua contre la muraille. Une maladie cruelle me cloue dans mon lit. Sans clouer de l'esprit à ses moindres propos. [Molière, Les femmes savantes] À moins que d'être cloué à Paris, rien n'eût pu m'empêcher d'aller aujourd'hui à Poissy. [Voiture, Lettres] Nous sommes cloués par la destinée chacun chez nous. [Voltaire, Correspondance] Regrettez la torpeur qui vous cloue à la terre. [Musset, Poésies nouv. Souvenir.]
  • 3Se clouer, vpron S'arrêter, se fixer. Ses pieds se clouèrent sur le carreau. D'Hacqueville veut qu'il ne se cloue point à Saint-Michel [qu'il n'y reste pas toujours]. [Sévigné, 197]

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CLOUER.
2 Fig. Ajoutez : Je me porte très bien ; je ne sais que souhaiter de mieux, sinon de clouer ce bienheureux état. [Sévigné, Lett. 4 sept. 1677]
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