Les heures s'envolaient ; et l'aurore et la brune Te retrouvaient toujours dans ce chemin perdu |
dans le Dict. de DOCHEZ. |
brun, brune |
Certes, ces femmes-là, pour mener cette vie, Portent un coeur châtré de toute noble envie |
Don Paez. |
châtré, ée |
Mais ce n'est rien auprès des versificateurs ; Le dernier des humains est celui qui cheville |
Après une lecture. |
cheviller [1] |
Regrettez la torpeur qui vous cloue à la terre |
Poésies nouv. Souvenir. |
clouer |
Vois donc combien c'est peu que la gloire ici-bas |
Poésies nouv. Sonnet. |
combien |
Tout mon coeur te bénit, bonté consolatrice ; Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir D'une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir |
Poésies nouv. Souvenir. |
consolateur, trice |
Lorsque la coquette espérance Nous pousse le coude en passant, Puis à tire-d'aile s'élance Et se retourne en souriant |
Poésies nouv. Chanson. |
coquet, ette |
Que me veux-tu, chère fleurette, Aimable et charmant souvenir ? Demi-morte et demi-coquette, Jusqu'à moi qui te fait venir ? |
À une fleur. |
coquet, ette |
Poëte, prends ton luth ; c'est moi, ton immortelle, Qui t'ai vu cette nuit triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa couvée appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux |
Poésies nouvelles, la Nuit de mai |
couvée |
Dans la création le hasard m'a jeté ; Heureux ou malheureux, je suis né d'une femme, Et je ne puis m'enfuir hors de l'humanité |
Espoir en Dieu. |
création |
Créature d'un jour qui t'agites une heure, De quoi viens-tu te plaindre et qui te fait gémir ? Ton âme t'inquiète, et tu crois qu'elle pleure : Ton âme est immortelle, et tes pleurs vont tarir |
Poésies nouv. Lett. à Lamartine |
créature |
Son bras maigre cherchait le mien, Et mon verre, en touchant le sien, Se brisa dans ma main débile |
Poésies nouv. Nuit de déc. |
débile |
L'esprit des temps passés, errant sur leurs décombres, Jette au gouffre éternel tes anges mutilés |
Rolla. |
décombres |
C'est une étrange vision, Et cependant, ange ou démon, J'ai vu partout cette ombre amie |
Poésies nouv. Nuit de décembre |
démon |
Les morts dorment en paix dans le sein de la terre ; Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints |
Poésies nouv. Nuit d'octobre. |
dormir |
Et je ne songe point que tu me répondras ; Pour être proposés, ces illustres échanges Veulent être signés d'un nom que je n'ai pas |
Poésies nouv. Lett. à Lamartine |
échange |
Un de ces soirs fameux, chers au peuple romain, Où des temples secrets la Vénus impudique Sortait échevelée, une torche à la main |
Poés. nouv. Lett. à Lamartine |
échevelé, ée |
Puis le coeur s'aperçoit qu'il est devenu vieux, Et l'effet qui s'en va nous découvre les causes |
Poésies nouv. Sonnet à M. V. H. |
effet |
Il tenait un luth d'une main, De l'autre un bouquet d'églantine |
Poés. nouv. Nuit de décembre. |
églantine |
Te dirai-je qu'un soir dans la brise embaumée, Endormi, comme toi, dans la paix du bonheur.... |
Poésies nouv. Souvenir. |
endormi, ie |
Lorsque le grand Byron allait quitter Ravenne Et chercher sur les mers quelque plage lointaine Où finir en héros son immortel ennui |
Poésies nouv. Lett. à Lamartine |
ennui |
Vous étiez jeune alors, vous, notre chère gloire, Vous veniez d'essayer pour la première fois Ce beau luth éploré qui vibre sous vos doigts |
Poésies nouv. Lettre à Lamartine |
éploré, ée |
Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière ; J'aime son feuillage éploré, La pâleur m'en est douce et chère |
Poés. nouv. Lucie, élégie. |
éploré, ée |
Pourquoi mon coeur bat-il si vite ? Qu'ai-je donc en moi qui s'agite, Dont je me sens épouvanté ? |
Poésies nouv. la Nuit de mai |
épouvanté, ée |
Te dirai-je.... Qu'un instant, comme toi, devant ce ciel immense, J'ai serré dans mes bras la vie et l'espérance, Et qu'ainsi que le tien mon rêve s'est enfui ? |
Lett. à Lamartine |
espérance |
Je sais ce que la terre engloutit d'espérances, Et, pour y recueillir, ce qu'il y faut semer |
ib. |
espérance |
La rue où je logeais était sombre et déserte ; Quelques ombres passaient, un falot à la main |
Poésies nouv. Nuit d'octobre. |
falot [1] |
L'homme de Waterloo nous dira-t-il sa vie Et ce qu'il a fauché du troupeau des humains ? |
Poésies nouvelles, Nuit de mai |
faucher |
Qu'as-tu fait pour mourir, Ô noble créature ?... Ah ! qui donc frappe ainsi dans la mère nature, Et quel faucheur aveugle, affamé de pâture, Sur les meilleurs de nous ose porter la main ? |
Poésies nouv. à la Malibran |
faucheur [1] |
Dépouille devant tous l'orgueil qui te dévore, Coeur gonflé d'amertume et qui t'es cru fermé |
Poés. nouv. Nuit d'avril. |
fermé, ée |
Au coin de mon feu vint s'asseoir Un étranger vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère |
Poésies nouv. Nuit de décembre |
feu [1] |
Rosalie est le nom de la brune fillette Dont l'inconstant hasard m'a fait maître et seigneur |
Poésies nouv. Idylle. |
fillette |
Que me veux-tu, chère fleurette, Aimable et charmant souvenir ? |
Poésies nouv. à une fleur |
fleurette |
Nos chevaux, au soleil, foulaient l'herbe fleurie ; Et moi, silencieux, courant à ton côté, Je laissais au hasard flotter ma rêverie |
Poésies nouv. Sonnet à Alfred T. |
flotter |
Éveillons au hasard les échos de ta vie ; Parlons-nous de bonheur, de gloire et de folie, Et que ce soit un rêve et le premier venu |
Poésies nouv. la Nuit de mai. |
folie [1] |
Nous fîmes à nous deux le quart d'un vaudeville, Aux théâtres forains lequel fut présenté, Et refusé partout à l'unanimité |
Poésies nouv. Dupont et Durand |
forain, aine |
Comme il fait noir dans la vallée ! J'ai cru qu'une forme voilée Flottait là-bas sur la forêt |
Poésies nouv. la Nuit de mai. |
forme |
Nos chevaux, au soleil, foulaient l'herbe fleurie |
Poésies nouv. à Alf. T. |
fouler |
Du temps que j'étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire ; Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir Qui me ressemblait comme un frère |
Poésies nouv. Nuit de décembre |
frère |
Le carnaval s'en va, les roses vont éclore ; Sur le flanc des coteaux déjà court le gazon ; Cependant du plaisir la frileuse saison Sous ses grelots légers rit et voltige encore |
Poésies nouv. Mi-carême. |
frileux, euse |