Près du ruisseau quand nous marchions ensemble, Le soir, sur le sable argentin, Quand devant nous le blanc spectre du tremble De loin nous montrait le chemin |
la Nuit d'octobre. |
spectre |
Cet homme ainsi reclus vivait en joie : à peine Le spleen le prenait-il quatre fois par semaine |
Mardoche, II |
spleen |
Tu ne sais pas lire ; mais tu sais ce que disent ces bois et ces prairies, ces tièdes rivières, ces beaux champs couverts de moissons, toute cette nature splendide de jeunesse |
On ne badine pas avec l'amour, III, 3 |
splendide |
Ces pâles statues fabriquées par les nonnes, qui ont la tête à la place du coeur |
On ne badine pas avec l'amour, III, 5 |
statue |
Mais l'espérance humaine est lasse d'être mère, Et, le sein tout meurtri d'avoir tant allaité, Elle fait son repos de sa stérilité |
Rolla. |
stérilité |
Au lieu de surpris ou d'étonné, on dit stupéfié ; sentez-vous la nuance ? stupéfié ! non pas stupéfait, prenez-y garde ; stupéfait est pauvre, rebattu ; fi ! ne m'en parlez pas, c'est un drôle capable de se laisser trouver dans un dictionnaire |
Lett. de Dupuis et Cotonet, 1836 |
stupéfié, ée |
Quiconque aima jamais porte une cicatrice ; Chacun l'a dans le sein, toujours prête à s'ouvrir ; Chacun la garde en soi, cher et secret supplice, Et mieux il est frappé, moins il en veut guérir |
Poésies nouv. Lett. à Lamartine |
supplice |
Non, non [ô mort], tu sais choisir ; par instants sur la terre Tu peux sembler commettre, il est vrai, quelque erreur ; Ta main n'est pas toujours bien sûre.... |
Poésies nouv. 13 juill. |
sûr, ûre |
À défaut de regret, qui ne l'a respecté [le duc d'Orléans, mort en 1842] ? Faites parler la foule, et la haine et l'envie : Ni tache sur son front, ni faute dans sa vie ; Nul n'a laissé plus pur le nom qu'il a porté |
Poésies nouv. 13 juill. |
tache |
.... Sur la création Hercule promenait l'éternelle justice, Sous son manteau sanglant taillé dans un lion |
Rolla. |
taillé, ée |
L'homme de Waterloo nous dira-t-il sa vie, Et ce qu'il a fauché du troupeau des humains, Avant que l'envoyé de la nuit éternelle Vînt sur son tertre vert l'abattre d'un coup d'aile |
la Nuit de mai. |
tertre |
Chanterons-nous l'espoir, la tristesse ou la joie ? Tremperons-nous de sang les bataillons d'acier ? |
Nuit de mai. |
tremper |
L'homme de Waterloo nous dira-t-il sa vie, Et ce qu'il a fauché du troupeau des humains ? |
la Nuit de mai. |
troupeau |
La valse d'un coup d'aile a détrôné la danse |
à la mi-carême, x. |
valse |
À ce bruit.... La valseuse se livre avec plus de langueur |
à la mi-carême, IV |
valseur, euse |
Parlons-nous de bonheur, de gloire et de folie, Et que ce soit un rêve, et le premier venu ! |
Nuit de mai. |
venu, ue |
Du temps que j'étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire ; Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère |
Poés. nouv. Nuit de décembre. |
vêtu, ue |