Oeuvres et citations de Alfred DE MUSSET

137 citations de l'auteur Alfred DE MUSSET (Page 3 sur 4)

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Citation Œuvre Entrée
C'était dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i Ballade à la lune. point [1]
J'aime surtout les vers, cette langue immortelle, C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas : Mais je l'aime à la rage Namouna, II rage
Il est plus rationnel de penser que.... Autrefois, par exemple, on disait tout bêtement : Voilà une idée raisonnable ; maintenant on dit bien plus dignement : Voilà une déduction rationnelle Lett. de Dupuis et Cotonet, 1836 rationnel, elle
L'un, comme Caldéron et comme Mérimée, Incruste un plomb brûlant sur la réalité La coupe et les lèvres, Dédicace réalité
De quelque nom d'ailleurs que le regret s'appelle, L'homme par tout pays en a bien vite assez à la Malibran. regret
Les morts dorment en paix dans le sein de la terre ; Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints ; Ces reliques du coeur ont aussi leur poussière ; Sur leurs restes sacrés ne portons pas les mains Poésies nouv. Nuit d'octobre relique
Lorsque plus tard, las de souffrir, Pour renaître ou pour en finir, J'ai voulu m'exiler de France Poésies nouv. Nuit de décembre renaître
[la tombe] Où pour l'éternité l'on croise les deux bras, Et dont les endormis ne se réveillent pas Don Paez. réveiller
Regrettez-vous le temps où nos vieilles romances Ouvraient leurs ailes d'or vers leur monde enchanté ? Rolla. romance [2]
Rien que pour toucher sa mantille, De par tous les saints de Castille, On se ferait rompre les os l'Andalouse. rompre
Ensuite vient un paysage Très compliqué, Où l'on voit qu'un monsieur très sage S'est appliqué le mie Prigioni. sage
Partout où sous ces vastes cieux J'ai lassé mon coeur et mes yeux, Saignant d'une éternelle plaie Poés. nouv. Nuit de déc. saignant, ante
Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière ; J'aime son feuillage éploré ; La pâleur m'en est douce et chère I, Poés. nouv. Lucie. saule
En cet instant, au fond de ce canal obscur, brilla la scie d'une gondole Nouv. le Fils du Titien, ch. IV scie
Les morts dorment en paix dans le sein de la terre : Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints Nuit d'octobre. sein
Ils prêchent et courent, et vont semaillant je ne sais quoi que le vent emporte 2e lettre de Dupuis et Cotonnet. semailler
D'un siècle sans espoir naît un siècle sans crainte Rolla. siècle
Les pas silencieux du prêtre dans l'enceinte Rolla. silencieux, euse
Je voudrais m'en tenir à l'antique sagesse, Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu Esp. en Dieu. sobre
Viens, tu souffres, ami ; quelque ennui solitaire Te ronge la Nuit de mai. solitaire
Ne trouverai-je pas ici un homme de coeur ? en vérité, quand on en cherche, on est effrayé de sa solitude On ne badine pas avec l'amour, III, 7 solitude
Honte à toi, femme à l'oeil sombre, Dont les funestes amours Ont enseveli dans l'ombre Mon printemps et mes beaux jours ! la Nuit d'oct. J. sombre
te bannis de ma mémoire, Reste d'un amour insensé, Mystérieuse et sombre histoire ib. sombre
N'est-ce pas qu'il est pur le sommeil de l'enfance ? Rolla. sommeil
La littérature portait dans son sein une bâtardise encore sommeillante Première lettre de Dupuis et Cotonnet sommeillant, ante
Les songes de tes nuits sont plus purs que le jour Rolla. songe
Aimerais-tu les fleurs, les prés et la verdure, Les sonnets de Pétrarque et le chant des oiseaux ? la Nuit d'oct. sonnet
Le souffle de ma vie est à Marianne ; elle peut d'un mot l'anéantir ou l'embraser Capr. de Mar. I, 1 souffle
Camille : Si le curé de votre paroisse soufflait sur un verre d'eau, et vous disait que c'est un verre de vin, le boiriez-vous comme tel ? - Perdican : Non. - Camille : Si le curé de votre paroisse soufflait sur vous, et me disait que vous m'aimerez toute votre vie, aurais-je raison de le croire ? On ne badine pas avec l'amour, II, 5 souffler
Souffler une maîtresse à son ami, c'est une rouerie trop commune pour moi Capr. de Mar. II, 4 souffler
Ô Muse que m'importe ou la mort ou la vie ? J'aime, et je veux pâlir ; j'aime, et je veux souffrir la Nuit d'août. souffrir
N'avez-vous jamais soulevé, à minuit, cette jalousie et ce rideau ? Capr. de Mar. I, 2 soulever
Quand je la vois [Marianne], ma gorge se serre, et j'étouffe, comme si mon coeur se soulevait jusqu'à mes lèvres Capr. de Mar. I, 1 soulever
Rien que de l'eau chaude avec un soupçon de thé et un nuage de lait Un caprice, 6 soupçon
Tout cela [honnêteté, foi jurée] n'est-il pas un rêve, une bulle de savon que le premier soupir d'un cavalier à la mode doit évaporer dans les airs ? Capr. de Marian. II, 1 soupir
Qui de nous, Lamartine, et de notre jeunesse Ne sait par coeur ce chant, des amants adoré, Qu'un soir, au bord d'un lac, tu nous as soupiré ? à Lamartine. soupirer
Il faut voir.... Ce corps si souple et si fragile, Ainsi qu'une couleuvre agile, Fuir et glisser entre mes bras Prem, poés. Madrid. souple
Te souvient-il, Dupont, des jours de notre enfance, Lorsque, riches d'orgueil et pauvres de science, Rossés par un sous-maître et toujours paresseux ?... Poés. nouv. Dupont et Durand. sous-maître, esse
Claudio : Tu m'iras chercher ce soir le spadassin que je t'ai dit. - Tibia : Pourquoi faire ? - Claudio : Je crois que Marianne a des amants.... Je puis poster un homme derrière la poterne, et me débarrasser du premier qui entrera Capr. de Marianne, I, 1 spadassin
Vous n'avez jamais vu le spectre de la faim Soulever en chantant les draps de votre couche, Et, de sa lèvre blême effleurant votre bouche, Demander un baiser pour un morceau de pain Rolla. spectre
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