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confiner

(kon-fi-né)
  • 1 vi Toucher aux confins, aux limites. Damas qui confinait aux deux royaumes. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] Leurs terres peuvent confiner à la vigne de Naboth. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]

    Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.

    Condillac l'a fait actif en ce sens : Dans les forêts qui confinent la Lithuanie et la Russie, Conn. hum. IV, 2.

  • 2 vt Confiner un héritage se disait autrefois, dans la langue du droit, pour borner.
  • 3Reléguer quelqu'un dans un certain lieu. On l'a confiné dans une île, dans un monastère. Vous me confinez parmi les bêtes sauvages qu'on ne peut apprivoiser. [Vaugelas, Q. C. liv. III, ch. 1]

    Fig. Ravalant la vertu, la confine en misère. [Régnier, Satires] Je plains tout être faible, aveugle en sa manie. Qui dans un seul objet confina son génie. [Voltaire, Poèmes et épîtres]

  • 4Se confiner, vpron Se retirer dans un lieu écarté pour y vivre dans la retraite. Se confiner au fond d'une province. Là Fédéric alla se confiner. [La Fontaine, Faucon.] Il se va confiner aux lieux les plus cachés. [La Fontaine, Fables] Au bout de l'univers va, cours te confiner. [Racine, Bérénice] Quoique je me sois confiné au pied des Alpes, entre la Savoie et la Suisse. [Voltaire, Correspondance]
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