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confins

nm pl. (kon-fin)
  • 1Parties d'un territoire, placées à l'extrémité de ce territoire et à la frontière d'un autre. Les confins de la France. Ces saules, de ton champ qui marquent les confins, T'offriront du sommeil les douceurs passagères. [Malfil. Génie de Virgile, 1re Égl.] Il entra dans les confins de la Médie. [Vaugelas, Q. C. liv. III, ch. 1, dans RICHELET] Mais ceux dont les États entourent mes confins. [Voltaire, Sémiramis] Auguste journée où deux fières nations, longtemps ennemies et alors réconciliées par Marie-Thérèse, s'avancent sur leurs confins, leurs rois à leur tête, non plus pour se combattre, mais pour s'embrasser. [Bossuet, Oraisons funèbres]

    Aux confins de la terre, aux extrémités de la terre, au bout du monde.

    Par extension. Si l'on juge de la distance d'Uranus par la lenteur de son mouvement, il doit être aux confins du système planétaire. [Laplace, Expos. I, 9]

  • 2 Fig. Le lieu de purification [le purgatoire], placé sur les confins de la douleur et de la joie. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]
  • 3 Terme de géographie. Confins militaires, province de l'empire d'Autriche, divisée en quatre généralats.
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