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conformité

nf (kon-for-mi-té)
  • 1Qualité de ce qui est conforme. Avec lequel il n'avait qu'une conformité apparente. [Pascal, Les provinciales] Des sentiments qui avaient quelque conformité avec ceux du christianisme. [Pascal, Rel. 24] Pour entrer en conformité de son esprit. [Bossuet, II, Pass. 3] Que de conformité de moeurs et de doctrine ! Que d'union d'esprits sous un supérieur ! [Corneille, L'imitation de Jésus-Christ] Il est rare que la conformité des humeurs ratifie un noeud que la conformité seule des intérêts forme presque toujours. [Massillon, 1er sermon d'une profession relig.] J'ai encore une bonne raison de l'aimer, c'est qu'il a à peu près la même maladie qui m'a toujours tourmenté : les conformités plaisent. [Voltaire, Correspondance] Quel bonheur sur la terre eût égalé le nôtre ? Douces conformités d'âges et de désirs, Le ciel autour de nous rassemblait les plaisirs. [Ducis, Hamlet] Je t'aimerais bien moins si tu m'étais fidèle ; Moins de conformité nous unirait tous deux ; Le ciel entre fripons forme d'aimables noeuds. [Chaulieu, A Mme D. pour la prier....]

    En conformité de, conformément à. Il agit en conformité des ordres qu'il a reçus.

    Absolument. Les prophètes qui avaient parlé en conformité. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]

  • 2Soumission. C'est la conformité à la volonté de Dieu qui fait tout le prix de vos sacrifices. [Massillon, Myst. purific. 1] L'acceptation des ordres de Dieu sur nous, la conformité à sa volonté sainte dans toutes les situations où il nous place. [Massillon, Panég. Martyr.]
  • 3En Angleterre, soumission à la religion dominante.
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