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congédier

vt (kon-jé-di-é)
  • 1Délivrer un congé à des soldats, à des marins. Congédier des troupes. Je voulais sur-le-champ congédier l'armée. [Racine, Iphigénie en Aulide] Pendant que le parlement songe à congédier l'armée, cette armée réforme elle-même à sa mode le parlement. [Bossuet, Oraisons funèbres]
  • 2Congédier un ambassadeur, lui donner l'audience de congé.
  • 3Indiquer qu'on veut que quelqu'un se retire. Après m'avoir expliqué ce qu'il voulait, il m'a congédié. Le cruel ! de quel oeil il m'a congédiée ! [Racine, Andromaque] Il y a dans les cours deux manières de ce que l'on appelle congédier son monde ou se défaire des gens, se fâcher contre eux ou faire si bien qu'ils se fâchent contre vous et s'en dégoûtent. [La Bruyère, VIII]

    Congédier sa suite, renvoyer les personnes dont on est accompagné. Si d'un coupable espoir mon âme était séduite, Aurais-je, au gré du roi, congédié ma suite ? [Delrieu, Artax. II, 7]

    Écarter les prétentions. Il recherchait telle fille en mariage, mais on l'a congédié.

  • 4Donner son congé à une personne en condition. Il a congédié ses domestiques.

    Terme de fauconnerie. Congédier l'oiseau, cesser de l'employer.

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