contestation
nf (kon-tè-sta-sion ; en poésie, de cinq syllabes)
- 1Action de contester, de refuser d'accéder.
....Soldats, remettez-la chez elle ; Sa contestation deviendrait éternelle
. [Corneille, Médée]La contestation est ici superflue, Et de tout point chez moi l'affaire est résolue
. [Molière, Les femmes savantes]Vous entrez en contestation lorsqu'on veut vous interdire les pompes du monde
. [Massillon, Car. Pécher.]Opposition. Obtenir sans contestation.
- 2Débat de parole entre deux ou plusieurs personnes sur quelque affaire.
Des contestations et des disputes qu'il avait eues, il était sorti je ne sais quelles clartés passagères qui avaient laissé quelque trace de lumière dans son esprit
. [Fléchier, Oraisons funèbres]Mettre en contestation, contester, révoquer en doute.
Ce qui ne devrait pas être mis en contestation
. [Bossuet, Avert. 6] - 3Débat entre des particuliers ou débat politique entre des puissances. Contestation judiciaire.
Former une contestation à quelqu'un
. [Patru, Plaid. 5, dans RICHELET]Nous avons dit dans les éloges de MM. Viviani, Guglielmi et Cassini, quels sont les embarras et les contestations que les rivières causent dans toute la Lombardie
. [Fontenelle, Manfredi.]De vives contestations s'élèvent aussitôt entre les deux puissances
. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]
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