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coudoyer

vt (kou-do-ié ; quelques-uns disent koudoi-ié), je coudoie, tu coudoies, il coudoie, nous coudoyons, vous coudoyez, ils coudoient ; je coudoyais, nous coudoyions, vous coudoyiez, ils coudoyaient ; je coudoierai ; je coudoierais ; coudoie, coudoyons, coudoyez ; que je coudoie, que nous coudoyions, que vous coudoyiez ; que je coudoyasse ; coudoyant ; coudoyé
  • 1Heurter quelqu'un du coude. Il faut prendre garde de coudoyer les gens. Je coudoyai les plus proches pour me faire place. [D'ablancourt, Lucien, t. II, dans RICHELET] Jetez-vous dans la foule et tranchez du notable, Coudoyez un chacun, point du tout de quartier ; Pressez, poussez, faites le diable. [Molière, L'impromptu de Versailles] J'ai trop de répugnance à coudoyer un mort. [Molière, L'étourdi, ou Les contretemps]
  • 2 Fig. La décence même y babille, Et par la gaîté qui prend feu, Se laisse coudoyer un peu. [Béranger, Gourmands.] Le vieil arbre que l'âge ploie, Le donjon qu'un moulin coudoie. [Hugo, Les feuilles d'automne]

    Fig. et familièrement. On n'est pas tous les jours coudoyé par un homme de génie, c'est-à-dire un homme de génie se rencontre rarement. Sans être coudoyé par un Démosthène ou par un Cicéron. [Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque]

  • 3Se coudoyer, vpron Se toucher l'un l'autre du coude. Nous étions si serrés à table, qu'il était impossible de ne pas se coudoyer. On s'arrête, on s'assied, on voit passer la foule Qui sur l'étroit degré se coudoie et se foule. [Lamartine, Harmonies poétiques et religieuses]
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