débotter
vt (dé-bo-té)	 
- 1Tirer les bottes à quelqu'un. Son valet l'a débotté.Substantivement. Le moment de l'arrivée, l'instant où l'on ôte ses bottes. Le débotter du roi. La nature, pour les courtisans, se borne à l'oeil de boeuf ; la faveur, la disgrâce, le lever, le débotter, voilà les phénomènes . [Courier, Lettres de France et d'Italie]
- 2Se débotter, vpron Quitter ses bottes. Encore tout poudreux et sans me débotter . [Boileau, Epîtres]Il fallut se débotter [que Portland se débottât] et revenir tout de suite à Paris . [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]S'il se trouve chez le duc Eugène, lorsque celui-ci se débotte, Thersite fait un mouvement pour lui présenter ses souliers . [Vauvenargues. Thersite.]Ce héros [Bonaparte] gouvernait à cheval, organisait en poste, et fonda en se débottant un empire qui dure encore . [Courier, Lettres de France et d'Italie]Il m'a conté qu'il passa une fois à Langeron, et qu'il ne voulait pas s'y débotter seulement ; il y fut six semaines . [Sévigné, 20 juillet 1679]
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