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dais

nm (dê ; l's se lie : un dê-z élégant)
  • 1Ouvrage dans la forme des anciens ciels de lit et qui sert de couronnement à un autel, à un trône, etc. Près de lui [le légat], pour Mayenne un dais est préparé. [Voltaire, La Henriade]

    Poétiquement, sous le dais, sur le trône, au sein des grandeurs. Elle seule [la satire], bravant l'orgueil et l'injustice, Va jusque sous le dais faire pâlir le vice. [Boileau, Satires] De l'homme inculte il adoucit la vie, Et sous le dais montre au doigt les tyrans. [Béranger, Ange exilé.]

    Fig. Les flammes du bûcher se divisent et forment un dais sur sa tête sans le toucher. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] Le ciel était sur sa tête [de René] comme le dais de sa couche. [Chateaubriand, Les Natchez] La fleur dort sur sa tige, et la nature même Sous le dais de la nuit se recueille et s'endort. [Lamartine, Méditations poétiques]

  • 2Toute espèce de voûte de verdure. Un dais de feuillage. Amis reposons-nous sur ce siége sauvage, Sous ce dais qu'ont formé la mousse et le feuillage. [Voltaire, Les Scythes]
  • 3Poêle soutenu de deux ou quatre petites colonnes, sous lequel on porte le saint sacrement, surtout dans les processions, et sous lequel on reçoit les rois, les princes, lorsqu'ils font une entrée solennelle.
  • 4Estrade, lieu élevé.

    Haut dais, estrade où le roi et la reine étaient assis dans les assemblées publiques, soit qu'il y eût un dais, soit qu'il n'y en eût pas. [Dans la description de la salle des machines du château des Tuileries, après le parterre] On monte ensuite sur un haut dais conservé pour les places des personnes royales et de ce qu'il y a de plus considérable à la cour. Hist. du théâtre fr. t. XI, p. 126]

  • 5Arbrisseau du Cap.

    Arbrisseau de l'Inde.

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