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denrée

nf (dan-rée)
  • 1Toute espèce de marchandise. Denrées alimentaires. Les denrées qui sont dans les magasins. Si l'on emploie des soins dispendieux ou pénibles pour conserver une denrée plus longtemps, c'est seulement parce que l'augmentation du prix de la denrée doit récompenser de ces soins. [Condorcet, Duhamel.] Les essences et autres menues denrées d'amour. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]

    Denrées coloniales, productions des colonies. Elles seraient mieux nommées marchandises ou denrées équinoxiales, parce qu'elles croissent dans la zone torride et dans le voisinage des tropiques. [J. B. Say, Traité, 1841, p. 231]

    C'est une chère denrée, c'est-à-dire cela est mis à très haut prix ou à trop haut prix.

    Il vend bien sa denrée, c'est-à-dire il sait se faire valoir.

  • 2Mauvaise marchandise. Il n'y a que de la denrée dans cette boutique.

    Fig. et en parlant d'un vaurien : Voilà une belle denrée !

  • 3En un sens plus restreint, toute production de la terre destinée à la vente et employée pour la nourriture. Grosses, menues denrées. Tu ne vends pas Comme tu veux tes herbes, ta denrée, Tes choux, tes aulx, enfin tout ton tracas. [La Fontaine, Jum.] Je ne croyais pas que les denrées fussent si chères. [Maintenon, Lettres] Du gland, un navet, ou quelque autre pareille denrée. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]
  • 4 Marchandise mise en vente, non pour être revendue, mais pour être consommée, soit qu'elle soit destinée à la subsistance, soit qu'il s'agisse de tout autre genre de consommation ; tant qu'elle est achetée pour être revendue, elle conserve le nom de marchandise. [J. B. Say, Épitome, au mot Denrée]
  • 5Nom, dans quelques provinces, d'un petit pain blanc.
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